Théâtre visuel pour tout public à partir de 6 ans.
Une perle de poésie pure
Se faire prendre au jeu
La cie Les deux Mondes
Extraits de presse
Au départ de cette aventure théâtrale : un univers scénographique constitué de jouets. Le résultat est un spectacle tout public tendre et drôle qui conjugue texte, musique, accessoires, vidéo et multimédia pour célébrer l’imaginaire et le plaisir de vivre.
Arrivée au bout de sa vie, une centenaire pose un regard sur divers moments de son existence. Elle n’est plus une enfant depuis fort longtemps, pourtant elle semble encore toute jeune. Peut-être parce qu’elle n’est déjà plus de ce monde... Autour d’elle apparaissent les jouets de son enfance. Certains sont doux ou amusants - un tricycle, un train électrique, un cheval de bois, une poupée, des automates - mais d’autres sont terribles, comme ces inquiétantes machines de guerre. À l’image de ses bonheurs et de ses joies, mais aussi de ses peines et de ses séparations, ces objets ravivent en elle des souvenirs qu’elle nous livre tantôt avec candeur, tantôt avec sagesse, au fur à mesure qu’ils s’animent.
Dans une suite de tableaux d’une grande beauté, l’histoire d’une vie se terminant nous est racontée. Véritable récit fabuleux, Mémoire vive jette un regard empreint de sérénité sur la mémoire, sur le temps qui passe et nous rappelle que la vie est un jeu. Un jeu très court… Voilà un petit bijou, une perle de poésie pure qui vient nous chavirer l’âme et nous faire toucher du doigt les étoiles.
Prix remportés par Mémoire vive :
- Masque de la contribution spéciale décerné par l’Académie québécoise du théâtre en 2002 à Guy Fortin, Yves Dubé, Michel Fordin et André Houle pour la conception visuelle.
- Prix Rideau / OFQJ (2002) pour l’interprétation décerné à Catherine Archambault.
- Prix Coup de Cœur du public de l’édition 2002 du Festival annuel d’innovation théâtrale de
L’Assomption (commandité par Télé-Québec)
- 25th Dora Mavor Moore Award for Outstanding Touring Production in 2003 (General Theatre
Category)
La terre est un parc.
Un terrible terrain de jeu.
La vie est un enfant.
Qui traverse un parc en jouant.
Normand Canac-Marquis
À l’origine de Mémoire vive, une idée toute simple : créer à partir de jouets un univers théâtral à la fois visuel et musical, un spectacle qui puisse toucher tous les publics. L’équipe de co-créateurs a donc « uditionné » des centaines de jouets de toutes dimensions et de différentes époques… et elle s’est faite prendre au jeu. Il demeure inexplicable de constater comment certains jouets de prime abord tout simples pouvaient, une fois mis en scène sur le plateau, devenir des personnages évocateurs alors que d’autres pourtant plus prometteurs ne passaient pas la rampe. Dès le départ, cette exploration du monde des jouets s’est avérée tout à la fois fascinante, mais complexe et piégée. Chaque jouet ayant son champ de référence et son pouvoir d’évocation spécifiques, le projet commandait à l’équipe une certaine maîtrise du théâtre d’objet mais aussi une capacité peu commune de s’abandonner dans l’espace de création et de co-création.
Le titre de cette dernière production des Deux Mondes met en lumière un travail entrepris plus ou moins à notre insu il y a maintenant une quinzaine d’années autour de la notion de mémoire et dont certaines productions, avec des langages scéniques et des propos très différents les uns des autres, ont marqué le destin de la compagnie dans de nombreuses tournées internationales : Terre promise/Terra promessa (la mémoire de la terre, un spectacle coproduit avec le Teatro dell’Angolo de Turin), l’Histoire de l’oie (le souvenir de la violence), et Leitmotiv (les traces de la guerre). Si Mémoire vive s’inscrit dans la lignée de nos derniers spectacles, il rompt toutefois avec la dimension tragique qui a caractérisé les personnages de Maurice (l’Histoire de l’oie) ou Pierre et Rosa (Leitmotiv), pour nous présenter cette fois Catherine, une femme qui a traversé son siècle, le vingtième, avec tout ce que sa vie a porté de contradictions, de soucis et de simples bonheurs.
La mort constituant pour les vivants une certitude absolue, et pour certains la seule certitude, Mémoire vive traduit un regard empreint de sérénité sur la solitude qui accompagne la mort, cette même solitude qui accompagne aussi la naissance. Même entourée d’une multitude, Catherine nous raconte sa vie seule en scène, en célibataire, alors qu’elle a aimé toute sa vie… et qu’elle a donné naissance à beaucoup d’enfants.
Mémoire vive reste à mes yeux un éloge à la vie et à ses plaisirs.
Daniel Meilleur
Codirecteur artistique des Deux Mondes, co-concepteur visuel et metteur en scène
Fondé en 1973, Les Deux Mondes est une compagnie de création et de recherche dont les spectacles sont largement diffusés sur la scène internationale. En 30 ans, elle a créé 22 spectacles et donné plus de 3000 représentations sur les 5 continents ; ses activités l’ont ainsi amenée dans plus de 200 villes de 31 pays (Canada, Etats-Unis, Mexique, Honduras, Venezuela, Argentine, Colombie, France, Belgique, Italie, Allemagne, Russie, Royaume des Pays-Bas, Suisse, Angleterre, Irlande, Écosse, Autriche, Danemark, Portugal, Espagne, Japon, Singapour, Corée, Vietnam, Chine, Australie, Nouvelle-Zélande, Israël, Côte d’Ivoire, Zaïre).
Plusieurs de ses spectacles des dernières années s’adressent autant aux adultes qu’au jeune public. La compagnie est également réputée pour l’usage qu’elle fait des nouvelles technologies mises au service du théâtre.
Les Deux Mondes aime faire découvrir le village global qu’est la terre dans toute la richesse de ses mythologies, de ses luttes et de ses questionnements. Tout en conservant au fil des ans le même souci d’offrir des spectacles qui fassent appel à l’imaginaire, qui soient porteurs de sens et le plus achevés possible au plan artistique, les codirecteurs des Deux Mondes ont exploré différentes façons de faire et de dire, avec l’ambition de permettre une meilleure compréhension des différences : les différences entre jeunes et vieux, entre hommes et femmes, entre démunis et privilégiés, entre gens du Nord et du Sud, entre l’ancien et le nouveau monde… Depuis 1996, la compagnie anime un centre de production et de diffusion à Montréal, dans le quartier Villeray.
Pour ses activités régulières et ses projets spéciaux, Les Deux Mondes reçoit l'aide des instances du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Ministère de la Culture et des Communications du Québec, du Fonds de stabilisation et de consolidation des arts et de la culture du Québec, du Patrimoine Canada, du Ministère des Affaires étrangères.
« Comment qualifier ce spectacle ? Théâtre d'objets? Théâtre d'ombre ? Théâtre techno ? La meilleure description est probablement celle du théâtre poétique. Le texte de Normand Canac-Marquis est farci de petites perles à faire rêver, auxquelles la mise en scène de Daniel Meilleur vient donner une forme absolument séduisante. Difficile en effet de résister à cette charge permanente de beauté et d'émotions se traduisant en sons, en images et en couleurs tout autant qu'en mots. (...) » Michel Bélair, Le Devoir, Montréal, 10 avril 2003
« Cette pièce du théâtre des Deux Mondes de Montréal est une ode au bonheur au point de vue tant du texte que de la scénographie. Du bonbon !
Le spectacle n'a pas d’âge même s'il s'adresse aux enfants dès huit ans. Tous se laisseront transcender par cet univers onirique et poétique.
Mémoire Vive est un véritable tableau vivant. (...) Tout a été pensé, étudié.
Le personnage centenaire de Catherine n'est plus sur terre de corps, mais son âme y est restée. Elle partage avec nous des parcelles de son existence qu'elle revit à travers les jouets qui ont bercé son enfance.
Le texte de Normand Canac-Marquis nous touche par sa finesse, son émotivité qu'on lit entre les lignes. Il flatte l'intelligence des enfants.
(...)
Avec Mémoire vive, le théâtre se veut un voyage visuel, sonore, émotif.
La scénographie se regarde comme un grand livre d'images, plus belles les unes que les autres. Un immense écran dressé au fond de la scène reçoit des projections vidéo, donnant lieu à un magnifique jeu d'ombres et de lumières lorsque Catherine Occupe l'espace. La musique de Michel Robidoux se glisse doucement à nos oreilles, sans s'imposer, comme pour enrober de mystère et de magie le récit raconté par Catherine.
(...) Mémoire vive est comme un beau rêve dont il faut malheureusement s'extirper. »
Daphné Bédard, Le Soleil, 7 décembre 2002
« Les mondes du rêve, du jeu et de la poésie se sont rejoints en un seul et même espace durant la présentation de la pièce Mémoire vive du metteur en scène canadien Daniel Meilleur. Cette proposition scénique s'est métamorphosée en odyssée, c'est-à-dire en une immersion dans la fantaisie, dans cette magie que seul le théâtre est capable de créer. (...) Il y a une débauche de qualités théâtrales chez Catherine qui fait de chaque scène un chef-d'œuvre. Elle fait naître un monde, soutenu par la vidéo, avec lequel elle joue; de plus, elle possède une voix tendre, mélodieuse, claire, grâce à laquelle le texte acquiert un caractère poétique et qui provoque les émotions les plus pures qui se puissent percevoir sur une scène. Ce n'est un secret pour personne que le Canada se trouve en ce moment à l'avant-garde du théâtre du XXIe siècle, ce théâtre qui utilise tous les moyens technologiques pour produire, par leur intermédiaire, de nouveaux langages et de nouvelles images esthétiques. » Mexico Hoy, 15 octobre 2002
« Mémoire Vive poétique, nostalgique et féerique. (...) Univers théâtral à la fois visuel et musical; un spectacle, qui touche toutes les tranches d’âge.(...) Les cinquante-cinq minutes de spectacle mélangent plusieurs arts, la parole ; l'image vidéo; la musique; les accessoires, la lumière et les objets de mémoire. Catherine nous fait entrer dans l'intimité de sa vie. » Ouest France, 21 novembre 2001
« Ce spectacle qui, à l'instar d’autres créations de la compagnie rejoint les adultes et le jeune public, célèbre l’imaginaire et rappelle que la vie est un jeu très court. Un spectacle sonore et visuel où les projections vidéo se conjuguent au monde poétique pour stimuler l’imaginaire. » Paris Normandie, 07 décembre 2001
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