Dans les années 1920, Victor Bâton vit seul, ne travaille pas et ne veut pas travailler. Pour chasser son ennui, il se promène sans cesse dans l’espoir de rencontrer quelqu’un. « Comme je ne connais personne, j’essaie d’attirer l’attention dans la rue ». Dès 14 ans.
Dès 14 ans.
Dans les années 1920, Victor Bâton vit seul, ne travaille pas et ne veut pas travailler. Pour chasser son ennui, il se promène sans cesse dans l’espoir de rencontrer quelqu’un. « Comme je ne connais personne, j’essaie d’attirer l’attention dans la rue ». Une patronne de bistrot, un marinier, un riche industriel… Chaque rencontre se termine par un échec qu’il impute aux circonstances ou aux intentions de l’autre, mais jamais à sa propre maladresse ni à ses intentions à lui.
« Emmanuel Bove, l'auteur du texte, inscrit l'histoire dans les années 20. Mais Airy Routier, qui l'adapte et le joue avec une densité étonnante, n'a pas d'âge. Il pourrait être né hier ou il y a cent ans, peu importe. il est la solitude. C'est glaçant et c'est remarquable. » Télérama sortir TTT
J’ai rencontré l’écriture d’Emmanuel Bove il y a 20 ans, à l’occasion d’une lecture en bibliothèque. Je n’avais presque pas eu le temps de préparer cette lecture, aussi j’ai découvert cet auteur en disant ses mots devant un public. À l’époque, je travaillais sur Dostoïevski, et fus frappé des similitudes entre ces deux œuvres : pulsions à l’autodénigrement, poussées fugaces de compassion et d’amour, oscillations entre orgueil démesuré et humilité extrême. J’étais aussi sensible à l’humour si particulier d’Emmanuel Bove, un humour décalé, toujours un peu nerveux et inattendu. J’étais là-devant une évidente matière théâtrale.
Airy Routier
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris