Un des sommets du répertoire de Mozart, La Grande Messe en ut mineur est son œuvre religieuse la plus accomplie. L’ampleur chorale, la beauté des airs confiés aux solistes, en font un des chefs-d'œuvre du classicisme. Direction Jean-Christophe Spinosi.
Le répertoire religieux a toujours été pour Mozart non pas un exercice de circonstance, une étape obligée, mais un genre à part entière, cultivé avec régularité tout au long de son parcours. Dès ses toutes premières Messes déjà prometteuses, le musicien fait preuve d’une maîtrise de la polyphonie instrumentale et de la vocalité. La Messe en ut est nourrie des influences de Bach et Haendel, tout particulièrement dans les grands chœurs. On note également quelques influences italiennes dans les parties solistes, tout droit venues de l'opéra, comme dans l’éclatant Gloria. Cette Messe en ut, bien qu’inachevée, constitue – Requiem mis à part – le sommet de la musique sacrée de Mozart. Autre sommet dans son genre, l’ultime symphonie du musicien introduira ce concert.
En première partie de programme
Mozart Symphonie n° 41 « Jupiter » K. 551
15, avenue Montaigne 75008 Paris