Michael Clark Company - Come, been and gone

• Une écriture très physique entre ballet classique et danse post-moderne

Depuis vingt-cinq ans, Michael Clark agite les scènes de Londres et d’ailleurs avec ses chorégraphies novatrices, où l’exigence technique se teinte d’un léger parfum de scandale. Iconoclaste et provocateur, ce danseur formé au Royal Ballet de Londres utilise les codes classiques pour développer une esthétique résolument moderne.

Avec come, been and gone, le chorégraphe plonge dans l’univers rock des années 70, avec David Bowie en tête, Iggy Pop, Lou Reed et le Velvet Underground dans son sillage. Dans un style très physique, huit danseurs, magnétiques, privilégient l’oblique, la ligne droite, l’unisson plutôt que la fugue, la danse en parallèle plutôt que les portés. La danse classique se met au service de l’énergie vitale du rock à la recherche d’un pur plaisir visuel et sonore.

« Rock is my rock – le rock est l’un des piliers de ma vie. Il a joué un rôle vital pour moi sur le plan personnel ; c’est le rock qui a fait de moi l’individu et l’artiste que je suis aujourd’hui. » Les actes ont plus de poids que les mots : c’est en partant de ce principe que Michael Clark est devenu chorégraphe. Son travail associe l’exigence de sa formation classique à une sensibilité plus complexe, plus contemporaine, alliant le vice et la vertu, le contrôle et l’abandon de soi, la gaucherie et la grâce.

Il est réputé pour ses collaborations légendaires avec des artistes venus de la musique, de la mode et des arts visuels, notamment Wire, Bodymap, Leigh Bowery, Trojan et Sarah Lucas.