Il est né à Aberdeen en Ecosse en 1962. Dès l’âge de quatre ans, il ne cesse d’accumuler prix et trophées lors des rencontres régionales de danses écossaises traditionnelles.
En 1975, il entre à la Royal Ballet School de Londres où, quatre années durant, il suit les cours de Richard Glasstone qui crée alors pour lui le rôle principal dans Odd One In.
En 1979, il rejoint le Ballet Rambert, et travaille essentiellement avec Richard Alston qui lui crée des rôles sur mesure dans Bell High (1979), Landscape (1980) et Rainbow Ripples (1981), puis, après avoir quitté Rambert, deux solos, Soda Lake (1981) et Dutiful Ducks (1982).
Un temps freelance, il danse avec Mary Fulkerson, Ian Spink, puis part à New York retrouver Karole Armitage. Ses débuts de chorégraphe datent de 1977, mais c’est en 1982, à l’âge de vingt ans, qu’il présente son premier ballet aux Riverside Studios de Londres. En résidence au Riverside, il composera jusqu’en 1984 quelque seize ballets - mis en scène par lui-même, ses amis, ou différentes jeunes compagnies - dont la plupart tourneront dans des versions allégées.
La compagnie démarre en 1984 avec deux œuvres au programme : Do You Me ? I Did et New Puritans, connaît un succès immédiat et part en tournée internationale avec Not H. air (1984) et Our Caca Phoney H. Our Caca Phoney H. (1985).
Michael Clark collabore avec des stylistes, Bodymap et le légendaire Leigh Bowery. Il fait appel à des groupes connus, dont The Fall, Laibach et Wire, s’ouvrant ainsi à un large public. Il crée pour sa compagnie de nombreux ballets, entre autres No Fire Escape in Hell (1986), Because We Must (1987) et I Am Curious Orange (1988), présentés d’abord au Sadler’s Wells Theatre lors d’un cycle londonnien à guichets fermés puis en tournée dans le monde entier. De nombreuses compagnies de danse éminentes lui ont passé commande : le G.R.C.O.P. (Le French Revolting, 1984), l’Opéra de Paris (Angel Food, 1985), le Scottish Ballet (Hail The Classical, 1985), le London Festival Ballet (Drop Your Pearls and Hog It, Girl, 1986), le Ballet Rambert (Swamp, 1986), la Phoenix Dance Company (Rights, 1989) et le Deutsche Oper Berlin (Bog 3.0 , 1992).
Clark a conçu de nombreux films, des vidéos, la plupart en collaboration avec Charles Atlas : entre autres, en 1984 un documentaire-fiction TV, Hail The New Puritan et en 1989, un film TV, Because We Must.
En 1989, la Galerie Anthony D’Offay lui fait commande d’Hetrospective, son œuvre la plus personnelle et la plus intime à ce jour. En 1992, il crée Michael Clark’s Modern Masterpiece, inspiré du Sacre du Printemps de Stravinsky avec laquelle il tourne au Japon et dans le Royaume-Uni.
En 1994, il élargit sa Modern Masterpiece à une autre œuvre de Stravinsky, Apollo, et l’appelle O. En 1998, après une absence de quatre années, il présente en collaboration avec Susan Stenger, Simon Pearson et Big Bottom, Current/SEE, qui fait salle comble à la Roundhouse de Londres puis en tournée au Royaume-Uni et en Europe. L’élaboration de cette œuvre a donné matière à un documentaire pour la BBC, réalisé par Sophie Fiennes, The Late Michael Clark.
En 2005, il devient artiste associé au Barbican Centre à Londres. En 2009, il présente la première de come, been and gone à la Biennale de Venise et le spectacle est en tournée mondiale depuis. En 2011, il reçoit un diplôme honoraire de Docteur ès Arts (Hon DArt) en reconnaissance de son travail dans le domaine de la chorégraphie et de la danse de la part de la Gordon University Aberdeen.
En 2014, il reçoit le titre de Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (CBE) pour services rendus à la danse.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Parc Villette - Grande Halle, Salle Charlie Parker, Paris
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Parc Henri Fabre et Studios du BNM, Marseille
Parc Henri Fabre et Studios du BNM, Marseille
Chaillot - Théâtre national de la Danse, Paris