Le chant de Karastan, trois pièces à la fois autonomes et liées qui font fil à la conscience pour nous mener à la source de quelques uns des mythes fondateurs d’un peuple (la montagne, l’alphabet, l’église), pour nous faire partager quelques élans de sa culture, pour nous ouvrir tendrement aux formes nouvelles d’un art à venir. L’émotion vivante des mythes, la chaleur de l’histoire, l’ardeur de l’avenir, un chant de mémoire collective.
Le livre de Van - 15 minutes - 3 danseurs – Musique d’Arno Babadjanian.
Le Livre de Van aborde trois des mythes fondateurs de l’Arménie.
Le Mythe de la Montagne : Ararat, berceau de civilisation et son Massis, les deux montagnes présentes en toutes choses, en tous lieux qui structurent la conscience arménienne.
Le Mythe de l’Alphabet : La légende dit : un jour Mesrob Machdotz se promenait au bord du lac Van quand il vit les belles et troublantes ellipses des poissons dorés sautant au-dessus des eaux. Ainsi naquit l’alphabet arménien qui révèle le rythme impair et privilégie l’asymétrie des formes. L’alphabet et l’écriture arméniens créés au quatrième siècle par les moines qui, ainsi, traduisent et illustrent la Bible.
Le Mythe de l’Eglise : Le cercle dans le carré détermine quatre points tangents qui dessinent l’espace de la Croix ouvrant en son centre les chemins de l’éternité. C’est cette construction symbolique qui fait structure à l’église arménienne, origine de l’architecture sacrée romane, source du monde occidental.
Les oiseaux de neige - 30 minutes - 6 danseurs – Musique de Gérard Maimone.
L’Arménie, cette terre entre mer et ciel, traversée de montagnes infranchissables, parsemée de lacs immenses, souvent tourmentée et chahutée par les éléments, parfois morcelée et mal menée par l’histoire, cette terre tient par la ferveur de son peuple. Mais c’est la lumière de ses mythes, de sa culture, de sa foi, de sa poésie, de son art et de ses traditions qui tient le peuple par la joie de ses fêtes. Malgré la blessure de la « déchirure », le peuple arménien, comme tant de peuples, chantent et dansent la vie, ses « oiseaux de neige ».
Anamorphose - 30 minutes - 7 danseurs - Composition Vivante avec le percussionniste Henri-Charles Caget.
Comme le territoire conditionne l’homme, l’homme aspire à le modeler. Le jeu est permanent, mais pour les arméniens il est doublé par le feu de l’histoire qui voit le territoire fluctuer et se déchirer au gré des vents, tendu entre nord et sud, entre orient et occident.
Les transformations affectent l’homme comme le milieu et, dans la forme momentanée de l’un, se dessinent les formes à venir de l’autre en une Anamorphose sans fin.
La danse est Composition Vivante toujours nouvelle et fait écho à la musique...
La musique chaque jour nouvelle court sur le souffle du décor...
Le décor lumineux change sans cesse en une vraie Variation de couleurs : un Paysage.
Le spectacle s’organise dans ces dialogues qui deviennent symbole de fluidité créative : la vie.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.