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Mille et Une Nuits (Alf Leïla wa Leïla) propose de s’immerger dans l’imaginaire des contes issus de la tradition populaire orientale.
Avec plus de cinquante costumes et une douzaine de tableaux différents, Mille et Une Nuits restitue l’atmosphère magique, voluptueuse et enchanteresse de ces récits. Ondulations des hanches, volutes du bassin et arabesques des mains donnent la réplique aux rythmes des quatre musiciens percussionnistes (darbouka, doholah, bendir, tabla el baladi, sagates) de l’Ensemble El Darbak dont les improvisations nous entraînent de Samarcande à Alep, de Bagdad au Caire sur les rives de ces contrées légendaires.
Une rencontre festive et enchanteresse qui célèbre l’imaginaire, le partage et la richesse artistique de l’Orient Merveilleux.
Mentionnés pour la première fois en 956 dans les prairies d’Or d’Al Mas’ûdi, Mille et Une nuits (Alf Leïla wa Leïla) évoquent l’imaginaire merveilleux de l’Orient sous le rayonnement des califes. Ces récits font rapidement le tour de l’empire musulman, s’enrichissent au Xème et XIème siècle de contes indiens, persans et byzantins et parviennent en Occident grâce à la traduction d’Antoine Galland.
Les chroniques des Sassaniens, anciens rois de Perse, rapportent qu’il y avait autrefois un roi nommé Sharyar qui était le plus excellent prince de son temps. Cependant, devant la perfidie de son épouse, et pour ne plus jamais être trompé, il décida de prévenir les infidélités des futures femmes qu’il prendrait, et résolut d’en épouser une chaque soir et de la tuer le lendemain.
Pour mettre fin à ces crimes, Shéérazade, la fille du Grand Vizir, femme d’une grande beauté et à l'esprit remarquable, demanda à son père de l’unir à Sharyar. Le Prince ne se vit pas plus tôt seul avec elle qu’il lui ordonna de se découvrir le visage. Il la trouva si belle qu’il en fut charmé. Mais, s’apercevant qu’elle était en pleurs, il lui en demanda la raison : « Sire, répondit Shéérazade, j’ai une sœur que j’aime aussi tendrement que j’en suis aimée. Je souhaiterais qu’elle passât la nuit dans cette chambre, pour la voir et lui dire adieu encore une fois. Voulez vous bien que j’aie la consolation de lui donner ce dernier témoignage de mon amitié ? »
Sharyar y consentit : on alla chercher Dinarzade qui vint en diligence. Le Sultan se coucha avec Shéhérazade sur une estrade fort élevée à la manière des monarques de l’Orient et Dinarzade dans un lit qu’on lui avait préparé au bas de l’estrade.
Une heure avant le jour Dinarzade, s’étant réveillée, ne manqua pas de faire ce que sa sœur lui avait recommandé : « Ma chère sœur, s’écria t’elle, si vous ne dormez pas, je vous supplie, en attendant le jour qui paraîtra bientôt, de me raconter un de ces contes agréables que vous savez. Hélas, ce sera peut-être la dernière fois que j’aurai ce plaisir. » Shéhérazade, au lieu de répondre à sa sœur, s’adressa au Sultan : « Sire, dit-elle, Votre Majesté veut-elle bien me permettre de donner cette satisfaction à ma sœur ? » « Très volontiers, répondit le Sultan. »
Alors, Shéhérazade dit à sa sœur d’écouter, et puis, s’adressant à Sharyar, elle commença un fabuleux récit dont elle fit suspendre la fin à la nuit prochaine et repoussa ainsi la sentence durant mille et une nuits…
Avec la Compagnie Mille et Une Nuits et l’Ensemble El Darbak.
Sept déesses des rythmes orientaux, accompagnées de quatre percussionnistes surdoués pour un voyage dans l'Orient Merveilleux (...) Raffinement et sensualité, luxe et volupté (...) Un voyage à faire avec ou sans tapis volant " France 3
"Un spectacle festif... " Arabies
"1h30 de rêve et de pur plaisir... " Beur FM
"Sept danseuses affriolantes et quatre musiciens fiévreux... pour une visite guidée menée darbouka battant " Nova Magazine
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