Moi, Marie, marquise de Sévigné

Paris 8e
du 18 mai au 29 juin 2016

Moi, Marie, marquise de Sévigné

A l’hôtel Carnavalet, Madame de Sévigné écrit. A sa fille, bien sûr, et pour cela, elle se remémore sa vie, ses bonheurs, ses difficultés, le monde, la cour... Elle est belle, veuve, courtisée mais n’a pas voulu succomber. Et surtout, sa fille la fuit en Provence. Comment survivre à cette séparation ? En écrivant. Ainsi, elle raconte, et nous raconte, une femme de son temps, évoquant le quotidien, les interrogations, les joies et les peines d’une vie au Grand siècle.

A l’hôtel Carnavalet, Madame de Sévigné écrit. A sa fille, bien sûr, et pour cela, elle se remémore sa vie, ses bonheurs, ses difficultés, le monde, la cour... Elle est belle, veuve, courtisée mais n’a pas voulu succomber. Et surtout, sa fille la fuit en Provence.

Comment survivre à cette séparation ? En écrivant. Ainsi, elle raconte, et nous raconte, une femme de son temps, évoquant le quotidien, les interrogations, les joies et les peines d’une vie au Grand siècle.

La marquise de Sévigné, souvent vue comme une simple épistolière rédigeant lettre sur lettre à sa fille dans le but de lui dire combien elle l’aime, est bien plus que cela. Elle témoigne avec verve, humour et brio, dans une langue élégante et précise – sa plume « glisse toute seule sur le papier » - non seulement de son temps et des personnalités qui l’ont marqué mais surtout des points de vue et du mode de pensée d’une catégorie sociale bien précise : la noblesse parisienne. Elle n’est pas de la cour et elle s’en chagrine, malgré une présentation digne des raisins trop verts de la fable de son ami La Fontaine...

Elle ne dispose pas des finances qu’elle jugerait nécessaire pour tenir son rang et use de tous les moyens pour tenter de rétablir sa fortune en un temps où l’élite est supposée mépriser l’argent. Elle est bonne et sensible aux malheurs d’autrui, à condition qu’il soit bien né. Elle court les salons et les ruelles mais n’a qu’un véritable amour, sa fille.

Mais à travers sa fille, c’est elle-même qu’elle aime, car Madame de Sévigné est « entêtée » d’être aimée, d’être la première dans le cœur de ses proches.
Les lettres sont le meilleur moyen d’amener sa fille à le lui répéter...

Alors ? « Mandez-moi, ma Bonne, le moyen de ne point vous écrire... ? »

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Spectacle terminé depuis le mercredi 29 juin 2016

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