Présentation
L'histoire
Références de la compagnie...
Les réactions
Sur une terre de forêts, de légendes et de croyances, Louis et Constance, pauvres paysans, mettent au monde une petite fille, Coquelicot. La misère qu'ils vivent au quotidien les contraint à laisser partir au loin leur fille bien-aimée afin que celle-ci les aide à rassembler l'argent qui leur manque tant. Coquelicot réussit à réunir la somme mais au lieu de revenir le leur apporter, elle l'envoie sans plus donner de nouvelles durant 15 ans.
La tristesse qui accable le couple, particulièrement le père, est le nerf de la pièce ; un père qui contourne son attente et sublime sa douleur en prêtant au silence de sa fille une explication des plus insensées.
Déraisonnable, transfiguré, fou, illuminé, il est aussi celui qui irradie un amour inconditionnel, une confiance absolue, un sens du merveilleux dont aucun personnage alentour ne ressort intact.
Car'avan, qui a reçu le Prix du Public au concours chorégraphique des Synodales (2000), signe là une oeuvre riche en questionnements sur ce qu'est " aimer " et traite son sujet avec audace, sensibilité et une bouleversante humanité.
Le spectateur non plus ne sort pas indemne de cette pièce, chahuté par l'humour et le désespoir intimement liés et présents dans ce récit.
Pour faire face à la précarité de leur vie rude, austère, sans joie, Constance et Louis, pauvres paysans, se marient.
Les montagnes, la mer, les longs hivers isolent le couple de la vie citadine ; leur vie n’est faite que de durs labeurs. Chaque jour, ils prient pour que le malheur ne s’abatte pas sur leur humble toit et qu’ils puissent vivre dignement.
Un événement va bouleverser leur vie qui va accentuer leur misère : la prochaine naissance de leur premier enfant. Plus le ventre de Constance s’arrondit, plus Louis, accablé, rejette la perspective de cette paternité, ignore son épouse et accuse le monde entier d’être responsable de son infortune. " Voilà bien une bouche de plus à nourrir, un boulet qui empêchera même la Constance d’aller aux champs " pense l’homme.
Le jour de la délivrance, Louis, résigné et sombre, attend que les bonnes femmes en aient fini autour de l’accouchée. Dehors, assis sur une souche d’arbre, son regard se promène sur les cimes lointaines enneigées quand une tache rouge dans un pré arrête son errance : un coquelicot, innocemment venu se fixer dans son champ de vision. Au même instant, il entend les pleurs d’une force si animale qu’il hésite presque à rentrer chez lui.
Sa femme repose dans le grand lit, le front encore recouvert de perles de sueur. Louis ne songe pas à la caresser ni à l’embrasser. Il ne voit que ses lèvres mordues pour étouffer ses cris et le rouge sang qui ourle ses lèvres blessées. " C’est une fille " lui dit-elle. " Eh bien, lui répond-il, elle s’appellera Coquelicot " .
Par devoir, il s’approche du nouveau-né, soupèse dans ses mains calleuses ce petit corps qui gesticule et s’époumone, l’approche de son oreille pour écouter ce petit cœur qui bat à tout rompre. " Je ne te laisserai pas nous détruire, tu entends ? " Par défiance, il lui parle. Peine perdue … les battements s’amplifient et c’est finalement son propre cœur qui bat de plus en plus vite, à l’unisson de l’enfant. Une vague d’amour déferle engloutissant tout son être, un bonheur extrême jamais encore éprouvé l’envahit et Louis comprend qu’il ne saurait plus jamais se passer de cette enfant que l’instant d’avant il ignorait pourtant. " Ton père dit toujours que le jour où tu es née, c’est le jour où son cœur s’est mis à battre " .
Ce fulgurant amour se confirme, et s’épanouit jour après jour. Durant l’enfance de Coquelicot, ses parents surmontent tour à tour la maladie, pourvoient à son éducation morale et scolaire ; Louis, particulièrement attentif et protecteur, veille même précieusement son sommeil parfois hanté par quelque bête effrayante et malfaisante " on raconte que le Troll enlève les petits d’homme " … mais il explique, rassure, dissipe les terreurs enfantines. Il veille !
La petite Coquelicot aussi veille et sait protéger sa maison lors de l’intrusion de l’Horloger qui profite de l’absence des parents, partis travailler. Un horloger qui détraque les pendules en enlevant un à un les ressorts et autres mécanismes, moyennant couvert et gîte jusqu’à une hypothétique réparation. Personnage pittoresque, original et quelque peu pique-assiette, il est aussi l’oiseau de mauvais augure qui annonce à mots couverts et énigmatiques que le destin de cette humble famille unie pourrait bien se " déglinguer " , que le mécanisme du temps pourrait bien se distordre et semer chaos et perturbations.
L’Horloger est cependant bien vite remis en place par les deux femmes de la maisonnée ; d’abord par Coquelicot, gamine éveillée, qui par un rusé subterfuge va l’empêcher d’officier. Par Constance ensuite, femme de bon sens, solidement enracinée à sa terre et aux réalités pratiques de la vie qui l’expédie promptement.
L’argent manque cruellement au couple ; si, sous trois mois, ils ne parviennent pas à rassembler une somme importante qu’exige certain maître, ils n’auront d’autre choix que de quitter le toit qui les abrite. Aussi, quoique malheureux à l’idée d’une séparation, Louis et Constance acceptent la proposition de Coquelicot devenue jeune fille : partir en ville pour les aider à réunir l’argent.
Le départ est imminent … d’ultimes recommandations, d’interminables signes d’adieux … Louis et Constance, debout sur le débarcadère, regardent partir au lointain le bateau qui transporte leur enfant. Mais voilà Louis qui semble s’entretenir avec un " point " , sur la ligne d’horizon, en prise avec un interlocuteur de la plus haute importance : " c’est la petite ! Elle nous supplie de rester unis comme quand enfant, elle marchait entre nous, nous tenant chacun par la main " .
Dés lors, la vie du couple s’organise autour de l’attente du retour de l’enfant. Coquelicot réunit la somme mais au lieu de venir le leur apporter, elle l’envoie sans plus donner de nouvelle.
Des semaines, des mois, des années passent … la tristesse qui accable le couple, particulièrement le père, est le nerf de la pièce.
Chaque jour, Louis va au débarcadère attendre le bateau. Délaissant peu à peu son travail, il est gagné progressivement par son imagination refusant même de prêter la moindre attention à certaine rumeur rapportant que Coquelicot serait devenue fille de joie. Il contourne son interminable attente et sublime sa douleur en prêtant au silence de sa fille une explication des plus insensées.
Le personnage d’Aglaée, cueilleuse d’étoiles, l’accompagne dans son délire : c’est qu’elle connaît bien, elle aussi le " val des regrets et des larmes " , elle y a habité toute sa vie !
Radieuse et cinglée, elle lui révèle des secrets et l’initie à ce nouveau monde.
Mais lorsque Louis, au fil des mois, enfle de trop d’importance et d’orgueil, le cœur devenu sec pour les plus démunis, asphyxié par son destin glorieux, la même Aglaée décide sa chute. Impitoyable, exigeante, elle lui ôte les oripeaux de sa magnificence et le renvoie, démuni et blessé, à sa misérable condition de journalier et de père abandonné, afin qu’il comprenne que n’entrent dans ce royaume que les êtres au cœur simple et généreux !
Compatissante et bienveillante pour son vieux mari, Constance lui restitue les attributs de sa folie plutôt que de le voir perdre le goût de vivre.
Déraisonnable, transfiguré, fou, illuminé, Louis est aussi celui qui irradie un amour inconditionnel, une confiance absolue, un sens du merveilleux dont aucun personnage alentour ne ressort intact… " Ce qu’il y a de bon en moi, c’est à toi que je le dois. T’est pas un homme comme les autres " confesse Constance, pourtant toujours solidement arrimée à son labeur journalier et au souci de faire face à leurs besoins de petites gens.
Le retour inattendu de Coquelicot, 15 ans après, perturbe le fragile équilibre du couple et pousse à son paroxysme la situation : les non-dits, les sentiments jusqu’alors étouffés, éclatent. Issue poignante pour chacun qui, au travers des siens qu’il entend, sent, comprend et adore, est confronté à ses aspirations, à sa nécessité propre, ainsi qu’à ses contradictions et vulnérabilités.
Le spectateur non plus ne sort pas indemne de cette pièce, chahuté par la puissance du propos, l’humour et le désespoir intimement liés dans cette œuvre.
Car’avan qui a reçu le Prix du public au concours chorégraphique de Synodales 2000, signe là une œuvre riche en questionnements sur ce qu’est " aimer " et traite son sujet avec audace, sensibilité, finesse et une bouleversante humanité.
En 1998, Laurence Couzinet et Thierry Sirou créent la Cie Car’avan
1998 : " Plein de Vies " danse et conte
2000 : " Mon Enfant, mon Royaume " danse et théâtre
2000 : Prix du Public - Concours chorégraphique - Synodales de Sens
Théâtres, Centres Culturels :
Théâtre Jacques Cœur / Bourges - MJC / Neuilly sur Seine - Espace Cévennes / Paris - Espace Beaujon / Paris – Pavé Blanc / Clamart - Théâtre Verderonne en partenariat avec Jardins de France - ...
Festival de la Foire de Saint Germain - Paris - 1999 et 2000
Parc des expositions de Colmar - 1997-1998
Jean-Jacques Goldman - Clip vidéo - solistes
CE : Aérospatiale - Carrefour - EDF - BNP - Police Nationale - ETBS Ministère Défense - Hôpitaux -Agence de publicité Alice - ... -
Etablissements scolaires :
Annexe IUFM rue Boileau / Paris 16ème - Annexe IUFM rue Boursault / Paris 17ème - Ecole primaire rue Blanche / Paris 9ème - Ecole primaire rue Bienfaisance / Paris 8ème - Ecole primaire avenue la Motte Piquet / Paris 7ème - Ecole primaire rue de Bruxelles / Paris 9ème - Ecole primaire et maternelle Calmette de Paron / Yonne - Ecole primaire Jean-Charles Boulle de Saint Valérien / Yonne - Ecole primaire et maternelle de Cornant / Yonne - Ecole primaire et maternelle de Ménetou / Berry - Ecole primaire et maternelle de Saint-Eloi de Gi / Berry - Ecole primaire et maternelle de Fussy / Berry - Ecole primaire Est Libération rue Diderot / Vincennes - Ecole primaire rue Nicolas Leblanc / Bourges –
Clubs du 3ème âge - Résidences de retraités
SENS Festival : Les Synodales
Très très haut la main, quarante voix contre dix-huit pour le plus sérieux concurrent, la compagnie Car'avan a donc emporté ; le prix du public 2000 du sixième concours chorégraphique de danse contemporaine -
Fédération Française de Danse
Il est de mon devoir de vous encourager dans le travail concernant votre compagnie de danse Car'avan. Votre jeune compagnie mériterait à être connue de par la qualité de ses prestations. En effet, la construction de vos productions chorégraphiques permet une diffusion très large.
Votre chorégraphie " Plein de Vies " avec sa formule " à tiroirs " permet de répondre au jeune public comme au public plus âgé. Votre capacité à adapter votre spectacle est un atout providentiel qui peut permettre aux diffuseurs de répondre aux besoins de différents publics. La danse sous différents aspects : spontanée, onirique, comique, émotive, est un moyen de communication par excellence ou chacun peut y trouver son compte.
Votre chorégraphie " Mon Enfant, mon Royaume " est plus narrative. Votre support théâtral, et l'émotion qui s'en dégage font de ce spectacle un moment très fort
Votre parcours aujourd'hui mérite une reconnaissance, reconnaissance que je vous accorde en vous sollicitant pour faire partie des jurys Nationaux de la FFD. Votre capacité à allier la pédagogie à l'artistique permet de dépasser la simple vision passive du spectateur.
N'est-ce pas là le secret de l'alchimie qui se produit à travers la magie du spectacle ?
Marie-Jo Desgeorges
Directeur Technique National
Tout y est ! Au sens le plus complet du mot !
Emotions, beau travail, histoire pleine de tendresse, c'est un spectacle complet et magnifique.
Magnifique spectacle chorégraphique, musique, tout est sublime avec des comédiens très talentueux.
Centre hospitalier de Fontenay-le-Comte
Le public, enfants, parents, ont beaucoup apprécié la variété des tableaux alternant, la gaieté des danses de music-hall et des numéros de clowns et l'émotion à travers les contes et vos magnifiques créations de danses contemporaines.
Directrice de l'école maternelle Calmette
" La compagnie Car'avan s'est produite auprès d'un public scolaire comportant des enfants de 3 à 12 ans et a su s'adapter à ce public exigeant mêlant humour, poésie, beauté et dynamisme à leur spectacle
9, rue de la Montagne d’Aulas 75015 Paris