En langue allemande avec sur-titrage français.
Monocle, Portrait de S.Von Harden prend comme source d'inspiration le célèbre tableau Portrait de la journaliste Sylvia von Harden, peint par l'artiste allemand Otto Dix en 1926, et conservé aujourd'hui au Musée National d'Art Moderne à Paris. Fascinante par sa facture, la sulfureuse androgyne qui se dégage du modèle, autant que par l'aspect froid, propre au style de la Nouvelle Objectivité, cette peinture marque l'avènement de la « nouvelle femme » ou « femme moderne.
Partant de la séance de pose, le texte, basé à l'origine sur des faits et témoignages d'époque prend la forme d'un singulier monologue qui nous plonge dans l'univers privé de la célèbre journaliste. Véritable performance, Monocle, portrait de S. von Harden offre une immersion dans la tête et le corps d'une icône allemande des années 1920, autant qu'une promenade dans l'univers du cabaret berlinois de l'entre-deux-guerres et l'oeuvre singulière d'Otto Dix.
« Là, dans cette émouvante transcription scénique riche de suggestions basée sur une mise en scène réaliste extrêmement précise d'un tableau qui est une préfiguration du basculement à venir comme un miroir tendu à la société, résident la réussite esthétique et la puissance de la portée du spectacle. (...) C'est là aussi toute la finesse et la force d'une œuvre savamment pensée par son auteur Stéphane Ghislain Roussel. » Sophie Lespiaux, Une chambre à soi, 8 mai 2013
77, rue de Charonne 75011 Paris