Présentation
Eugène Labiche, Un auteur reconnu, un homme méconnu
Le spectacle nous invite à la rencontre d’une époque et d’un homme d’esprit, modeste et rieur, qui en observateur subtil a compris qu’il n’y avait de comique que l’homme et a traqué l’âme de ses contemporains, au plus profond, nous montrant que nous sommes bien souvent risibles et parfois touchants.
" Un spectacle très agréable qui réjouira particulièrement tous ceux qui ont peur de s’ennuyer au théâtre " Avril 1999 - J.L Jenner – Figaroscope
Après " Le jeu de l’amour et du hasard " de Marivaux, la Compagnie Catherine Brieux a le plaisir de vous présenter son nouveau spectacle " Monsieur Labiche ! ", pour les fêtes de fin d’année.
En effet, d’un siècle à l’autre, ces deux auteurs - aussi incomparables soient-ils, sont des sociologues pertinents qui se sont intéressés avec acuité et sans complaisance aux mœurs et aux attitudes de leurs contemporains. Le regard que porte Eugène Labiche sur la bourgeoisie est tout aussi profond et universel que celui de Marivaux sur la société du XVIII° siècle. Le rire d’Eugène Labiche est une jubilation, un mécanisme parfait qui naît de son don d’observateur et des situations observées. Cette fin d’année se terminera dans la joie la plus débridée, à la rencontre d’un d’humaniste.
Eugène Labiche, Un auteur reconnu, un homme méconnu
Eugène Labiche est né à Paris pendant les Cent jours, le 6 Mai 1815, quarante trois jours avant Waterloo, qui comme l’a souligné Jean Giraudoux, " ouvrit à la France, la monarchie et le bonheur bourgeois ".
Bourgeois convaincu lui-même, Labiche va s’adonner à l’étude du bourgeois avec une constance et une clairvoyance incomparable : " cet animal offre des ressources sans nombre à qui sait le voir. Il est inépuisable. C’est une perle de bêtise qu’on peut monter de toutes les façons… "
Le plus sincèrement modeste des hommes, timide, Labiche disait de lui-même : " Je voudrais entreprendre une comédie, mais j’ai la conscience certaine et triste de ma faiblesse, je ne suis pas taillé assez grandement. "
C’est en 1860, (Labiche a 45 ans ) qu’il écrit " Les deux timides ". Il est au sommet de la gloire. Avec Offenbach (ironie du sort !), il va régner sur la scène française. Cinq ans plus tard, il écrit " Le premier prix de piano ". Labiche détestait la musique !
10, rue des Cinq Diamants 75013 Paris