Eric Sanson joue la période où Céline entre au service de Courtial des Pereires, responsable du Génitron, périodique favori des petits inventeurs-artisans. Le comédien évite d’être uniquement Céline narrateur de sa propre vie, pour devenir tour à tour de Courtial ou Ferdinand. Renaud Cojo, metteur en scène réduit le décor – un fauteuil, une bassine, une bougie –, la boîte noire de la scène devenant, selon qui parle, le bureau de Courtial ou celui de Céline, le sous-sol ou le rez-de-chaussée du Génitron.
La lumière subtile de Jean-Pascal Pracht fait émerger le comédien de l’obscurité et donne à l’ensemble le ton de la confidence. On assiste à une pièce soucieuse de se frayer un chemin dans le magma célinien.
Sébastien Gazeau
« Lorsqu'un texte vous prend de la sorte et qu'une mise en scène vous aide ainsi, c'est magique. magique à un point que personne ne peut imaginer. » Journal du Sud-Ouest, Joël Raffier.
« On s'attendait à un torrent de mots et l'on assiste à une pièce de théâtre soucieuse de se frayer un chemin dans le magma célinien. On en ressort secoué peut-être, mais souriant, heureux d'avoir érpouvé sous l'écorce de la langue, l'humanité de ces deux êtres de papier. » Les trois coups, Sébastien Gazeau.
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