L’une des pages les plus poignantes du répertoire sacré nourrie par trois siècles de légendes.
Jamais sans doute une œuvre n’a laissé derrière elle un trouble aussi profond, grandi par près de trois siècles de légendes. Les circonstances de la composition du Requiem ne manquent pas de mystères romanesques : en juillet 1791, Mozart, épuisé par le travail et les inquiétudes tant morales que financières, met la dernière main à La Flûte enchantée lorsqu’il reçoit la visite d’un messager secret.
On sait aujourd’hui qu’il s’agissait de l’intendant du Comte Walsegg, lequel, veuf et mélomane, entendait obtenir une messe des morts à la mémoire de son épouse. On sait également que la mort du musicien interrompit l’ouvrage commencé à l’automne 1791. Sa femme Constance confia d’abord la partition à Eybler qui ne put achever l’œuvre à son tour, puis à Süssmayer, l’élève auquel Mozart avait donné de nombreuses indications pour son Requiem.
Des travaux récents ont tenté de démêler les contributions de Mozart et de son élève, afin d’établir une édition considérée comme la plus proche des intentions du musicien.
Mozart Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre K. 364
Mozart Requiem
Avec le Concert de la Loge et le Chœur de chambre de Namur (direction Thibaut Lenaerts).
15, avenue Montaigne 75008 Paris