« Il n’existe pas de phrase parfaite. De la même façon, vois-tu, qu’il n’existe pas de désespoir parfait. » Haruki Murakami
C’est précisément cette phrase que le musicien Jean-Brice Godet nous livre en évoquant Mujô Quartet. Mujô justement, terme que Murakami s’attache à redéfinir juste après la catastrophe du tsunami : « Rien n’est permanent et aucun état ne dure éternellement. Toutes les choses qui existent en ce monde finissent par disparaître, tout change constamment. »
Face à cette impermanence, il s’agit de résister, d’outrepasser cette forme d’instabilité et de l’accepter. Peut-être est-ce cela, Mujô Quartet : une musique fulgurante, engagée, sur le fil, qui s’improvise dans le feu de l’action et se joue des aléas face au papillonnement du monde.
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