Dans cette célébration pratiquée par les communautés autochtones, Nacera Belaza reconnaît deux éléments fondamentaux de son langage, le cercle et le rythme. Elle observe leur confrontation qu’elle-même n’a jamais osé mettre en scène, tant « les imaginaires et les états qu’ils génèrent » lui semblaient différents.
Dans le cadre du festival d'Automne à Paris
De ses débuts dans la danse en autodidacte, où se joue pour elle la quête de la liberté et d’une identité entre ses deux cultures algérienne et française, Nacera Belaza a toujours gardé une forme d’anticonformisme. Refusant dès sa première pièce Le Cri (2008) de s’inscrire dans une esthétique précise, au nom de l’imaginaire du danseur et du spectateur qu’elle place au-dessus de tout, elle fait du noir et de la répétition deux des grands cœurs battants de son univers qu’elle approfondit de création en création. Sa recherche du « vide inattendu qui comble toutes nos attentes » se déploie en France et à l’international dans les structures et festivals les plus prestigieux. Pour y matérialiser un nouvel espace-temps étranger au monde matériel, l’artiste part d’une expérience vécue en tant que spectatrice, au Pow Wow de Mendota, près de Minneapolis.
Dans cette célébration pratiquée par les communautés autochtones, Nacera Belaza reconnaît deux éléments fondamentaux de son langage, le cercle et le rythme. Elle observe leur confrontation qu’elle-même n’a jamais osé mettre en scène, tant « les imaginaires et les états qu’ils génèrent » lui semblaient différents. C’est donc à cette rencontre que sont portés corps dix danseurs, plus un inconnu, un élément perturbateur qui sera différent dans chaque ville. Sans rien perdre de son ascèse ni de son souffle, le groupe devra embrasser le nouveau venu, en faire l’un des siens.
Anaïs Heluin
À propos de cette chorégraphie, dont l’idée est issue d’un pow-wow amérindien, Nacera Belaza parle de la conjugaison du cercle et du rythme. Ses danseurs, habillés de noir, se déplacent dans une quasi-obscurité, glissant comme des fantômes ou se mouvant comme des derviches tourneurs. C’est simple et c’est beau.
Pour 1 Notes
À propos de cette chorégraphie, dont l’idée est issue d’un pow-wow amérindien, Nacera Belaza parle de la conjugaison du cercle et du rythme. Ses danseurs, habillés de noir, se déplacent dans une quasi-obscurité, glissant comme des fantômes ou se mouvant comme des derviches tourneurs. C’est simple et c’est beau.
9, bd Lénine 93000 Bobigny
Voiture : A3 (Porte de Bagnolet) ou A1 (Roissy) ou RN3 (Porte de Pantin) sortie Bobigny / centre-ville ou A86 sorties N° 14 Bobigny /Drancy.
Parking à proximité (un parking gratuit dans le centre commercial Bobigny 2 est accessible les soirs de représentation)