Ne nous quitte pas

• Comédie déjantée mais profonde

Noir salle. On entend en voix off une jeune femme (Agnès) qui parle à sa meilleure amie : elle lui explique que son couple (avec Paul) est à la dérive. Elle se met à pleurer… Le rideau s’ouvre sur trois personnages (trois hommes) qui s’abritent sous un parapluie pour se protéger des larmes d’Agnès. On découvre rapidement qu’ils se prénomment tous les trois Paul et qu’ils évoluent à l’intérieur de cette femme.

Bien que parfaitement humains, ils sont en réalité trois « entités », trois représentations vivantes de Paul dans la pensée de sa femme.
1) Le Paul des premières années : Passion, sexe, amour et souvenirs de jeunesse. (Philippe Lelièvre)
2) Le Paul mature, pragmatique, père de famille, sécurisant voire trop protecteur. (Gil Galliot)
3) Et enfin, le Paul sensible, fragile, poète, un rien hypochondriaque... (Fred Nony)

Ils symbolisent trois images positives, trois facettes de son homme… Ils restent les trois visions idéales de son Paul alors que le doute s’installe en Elle…

Leur couple étant fragilisé voilà qu’apparaît sur fond d’écran la photo d’un quatrième personnage : Jérémie. Un nouveau venu qui s’immisce en Elle et qui pourrait bien tout faire basculer : Qui est il ? Un ami ? Un trouble passager ? Un amant en devenir ?

A partir de cet instant nos trois Paul vont devoir lutter (de l’intérieur) et se débattre pour conserver leur place d’homme unique et ne pas devenir un simple souvenir dans le Moi le plus intime d’Agnès. S’engage alors le grand Voyage au Centre de la Femme, sous forme d’un road movie théâtral totalement déjanté et onirique. Ne Nous Quitte Pas ! est une tentative masculine pour évoquer la Femme en toute… méconnaissance. Une comédie drôle et tendre sur la vision maladroite mais assumée de la vie de couple.

• Presse

"Composée par deux as de l'humour façon Canal + ou Café de La Gare (Yves Hirschfeld et Gil Galliot qui joue et signe cette folle mise en scène), la pièce repose également sur l'interprétation millimitrée de Philippe Lelièvre et de Fred Nony. Ce travail d'équipe bien accordé, ultrapro, sympa et parfois touchant finit en apothéose flamboyante. C'est drôle, inventif et tendre. Bref, comme on dit chez les Bretons, ça déménage." L. L. L'Express.

"L'idée est amusante. On suit avec plaisir les tentatives du Paul passionné qui veut à tout prix récupérer sa femme au prix d'un parcours fougueux où prime le sexe. On écoute les arguments du Paul pragmatique qui joue la carte de la sécurité, on est attendri par le Paul poète qui sait écrire de si belles lettres. Trois comédiens entrent dans le jeu avec fantaisie." Marion Thébaud, Le Figaro.

"Les comédiens, inventifs et délirants, se jettent à corps perdu dans ce portrait de l'homme en perdition. Messieurs, n'espérez pas deux auteurs, Gil Galliot et Yves Horschfeld, qui connaissent leur sujet. L'un n'allant pas sans l'autre, les femmes ne sont pas oubliées. Et les rires éclatent, variant selon le vécu et sans rancune !" M-C. N. Pariscope, 26 sept au 2 octobre 2007.

"Difficile de porter un jugement sur Ne nous quitte pas au Tristan Bernard, tant la pièce suscite de réactions passionnelles et générationnelles. Chez les femmes surtout ! En desous de 40 ans, elles rient de bon coeur (...) mais, au-delà... ça coince ! (...). Ce n'est ni fleur bleue ni bibliothèque rose. Mais ça porte. Tout le monde n'aime pas... mais tout le monde s'accorde à reconnaître que les trois comédiens, Philippe Lelièvre, Gil Galliot et Fred Nony sont assez formidables ! André Lafargue, Le Parisien.

"Ce sujet, ô combien complexe, aurait pu être casse-gueule s’il n’avait pas eu pour auteurs Gil Galliot et Yves Hirschfeld, leur précieux talent d’humoriste et l’excellente idée de la représentation en "3D" de la "chose" masculine : sexe (et passion), cerveau (et pragmatisme) et coeur (un rien fleur bleue). Grâce à cela, à l’intelligence d’une mise en scène "au cordeau" et d’un énergique trio dont la réelle complicité est un vrai "plus", cette aventure improbable finit par nous embarquer avec jubilation dans ce défi qu’est la reconquête de la belle Agnès. Un exercice de style pour le moins original mais qui n’oublie pas d’être très drôle." G.C. La Revue du Spectacle

"Beaucoup de tendresse dans l’humour." R.M.C. Info talk sport

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