Nouvelles représailles

• Une partition légère sur les mécanismes de la violence ordinaire

Ici, un arabe offre un café à celui qui va faire sauter sa maison, là, un mari demande réparation au magicien qui vient de couper sa femme en deux mais le numéro est terminé. Bienvenue dans l'univers irrévérencieux et jubilatoire de Levin, servi ici par une mise en scène à l'esthétique travaillée et dépouillée qui laisse toute sa place à la densité des textes. Monologues incisifs, scènes courtes à l’humour décapant et chansons inattendues, le tout accompagné des accords d'un violon, composent une partition légère au service d'une réflexion sur les mécanismes de la violence ordinaire qui sous-tend notre société contemporaine.

• La presse

« Ce sont de véritables instants d’éternité qui se dégagent des scènes choisies.(...) Très sensorielle, intime et vagabonde, telle la plume d’Hanokh Levin, la mise en scène de Véronique Widock diffuse un parfum d’ambiance où la joie, la mélancolie se touchent, pleines de surprises. C’est vivant, c’est espiègle et étonnamment poétique. » Evelyne Trân, Le Monde.fr, févr 2015