Olivier Dubois a pris son temps pour « rencontrer » la danse : ce n’est qu’à vingt-trois ans qu’il entre dans la ronde, interprète tout d’abord, chorégraphe par la suite. Il parle de ce « désir sauvage » qu’il a eu alors de danser. Auprès d’Angelin Preljocaj ou de Jan Fabre, par exemple.
En 1999, il signe Under Cover, son premier solo, mais c’est avec Pour tout l’or du monde qu’il est repéré au Festival d’Avignon. Depuis, Olivier Dubois est l’un des artistes français les plus demandés. En 2012, Tragédie marque un accomplissement : une pièce fleuve pour une vingtaine de danseurs qui produisit un électrochoc sur le public et n’a pas cessé de tourner. Directeur depuis 2014 du CCN Ballet du Nord, Olivier Dubois dévoile enfin Auguri, sa nouvelle pièce attendue.
Le titre même fait référence aux augures, « cette meute protéiforme, cette entité complexe aux règles secrètes et ancestrales ». Sur le plateau, le chorégraphe imagine un ballet où « tout ne sera que courses : courir vers, rejoindre au plus vite, au plus tôt ; élancer nos corps, les destiner mais aussi courir pour s’éloigner, échapper, fuir ce destin ». Des corps coureurs en quête de cet absolu... le bonheur. « Ils sont ces éléments toujours imprévisibles et secrets qui, par leur puissance, bousculent et détruisent. »
Auguri est une fresque qui emprunte au divin et au païen, une danse à perdre haleine, une « avalanche, foudre, tonnerre, raz-de-marée » qui saisit les corps. Portée par la création musicale de François Caffenne et les lumières de Patrick Riou, Auguri s’annonce comme une symphonie en mouvement.
Philippe Noisette
« Auguri, sur les percussions grondantes du compositeur François Caffenne, (...) est un grand « Dubois », autrement dit une œuvre d’auteur qui assène l’impact de son paraphe stylistique. On y retrouve (...) l’obsession passionnelle pour la répétition, la ferveur pour le cycle avec montée en puissance orgasmique sans palier de décompression. Les valeurs ajoutées ? L’endurance et l’épuisement, double visage d’une danse affirmée comme un manifeste de survie et de beauté, plantant son drapeau dégoulinant de sueur sur un plateau vide. » Rosita Boisseau, Le Monde, 23 mars 2017
Incroyable et époustouflant ! Quelle énergie ! Bravo encore !
Avec un rythme très lent, on assiste à des tableaux étranges qui s'impriment sur la rétine. Jeune fille aux cheveux rouges -black out- Puis tout s'accélère, la course est une danse -qu'on ignorait-, les coureurs sur scène passent et repassent. La musique est envoûtante, on essaye d'apprivoiser le mouvement, de comprendre les corps. La violence entre en scène. On y croit. Très beau !
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Incroyable et époustouflant ! Quelle énergie ! Bravo encore !
Avec un rythme très lent, on assiste à des tableaux étranges qui s'impriment sur la rétine. Jeune fille aux cheveux rouges -black out- Puis tout s'accélère, la course est une danse -qu'on ignorait-, les coureurs sur scène passent et repassent. La musique est envoûtante, on essaye d'apprivoiser le mouvement, de comprendre les corps. La violence entre en scène. On y croit. Très beau !
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