Olympe

Paris 4e
du 25 septembre au 6 octobre 2007
1 heure

Olympe

En 1793, Olympe de Gouges perdit la tête pour avoir, entre autres, osé rédiger une « Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne ». Sur le ton débridé de la comédie, Véronique Ataly incarne cette Olympe des temps modernes. Sur un texte de Jean-Marie Lecoq, elle nous entraîne dans la folie d’un soliloque sans queue ni tête qui ne retrouvera la sienne (de tête) qu’à la fin de la représentation.
  • Monologue théâtral pour femme très seule

En 1793, Olympe de Gouges perdit la tête pour avoir, entre autres, osé rédiger une « Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne ». Dans ce « Siècle des Lumières », un monde encore bien phallocrate se perdait, à la vitesse de la lumière, dans quelques trous noirs. Et justement, ce soir, la comédienne qui joue pour vous le rôle d’Olympe a quelques trous (de mémoire), quelques absences, des absences emplies de présences : présence de son père, présence de sa fille, présence de l’homme à conquérir, présence de son boucher à qui elle commande, bien malgré elle, une tête de veau qui lui vaudra de perdre la sienne…

Sur le ton débridé de la comédie, Véronique Ataly incarne cette Olympe des temps modernes. Sur un texte de Jean-Marie Lecoq, elle nous entraîne dans la folie d’un soliloque sans queue ni tête qui ne retrouvera la sienne (de tête) qu’à la fin de la représentation. Une filiation naturelle avec Jean-Marie Lecoq qui a poussé Véronique Atalyà commander tout spécialement pour elle l’écriture et la mise en scène de ce monologue pour femme très seule.

  • Olympe de Gouges (en quelques mots)

Olympe de Gouges (1748/1793), fille naturelle d’un aristocrate et d’une roturière, est l’auteur de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne en 1791. Toute sa vie, elle n’aura de cesse de mener des combats qui ne trouveront leur issue que bien plus tard : pour les droits des orphelins, des enfants naturels, pour le divorce, pour l’éducation des filles, contre l’esclavage, pour la démocratie et, bien sûr, pour le droit de vote des femmes, qu’elles n’obtiendront qu’en 1945. Belle, libre et intelligente, Olympe de Gouges apprend sous la Révolution le maniement des mots et publie nombre de pièces de théâtre et textes revendicatifs qui la conduiront à la prison et à la guillotine en 1793.

(Collection AGORA, les idées, les arts, la société)

Les hommes naissent libres et égaux en droit. Article 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen
La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits.Article 1 de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne

« Olympe de Gouges, née avec une imagination exaltée, prit son délire pour une inspiration de la nature. Elle voulut être un homme d’Etat ; et il semble que la loi ait puni cette conspiratrice d’avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe. » Journal Le Moniteur / 1793

Votre sexe n’est là que pour la dépendance :
Du côté de la barbe est la toute puissance.
Bien qu’on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité :
L’une est moitié suprême, et l’autre subalterne ;
L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne ;
Et ce que le soldat, dans son devoir instruit,
Montre d’obéissance au chef qui le conduit,
Le valet à son maître, un enfant à son père,
A son supérieur le moindre petit frère,
N’approche point encore de la docilité,
Et de l’obéissance, et de l’humilité,
Et du profond respect, où la femme doit être
Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître.
Molière, L’Ecole des femmes

« L’homme est né bon par nature, méchant par société, menteur, calomniateur par habitude, féroce par l’exemple, savant par engouement, extravagant par instinct ; voilà la vie des hommes ; à peine mettent-ils le pied sur la terre pour se conduire, que cette terre mobile et fragile s’entrouvre sous leurs pas. Les insensés ! Ils ne vivent qu’une heure, une minute en comparaison des siècles ; et cette vie courte, rapide, remplie d’orages, d’infirmités, de turpitudes et de douleurs humaines n’a pu encore leur inspirer la forme d’un gouvernement sage et humain. » Olympe de Gouges, Ecrits politiques

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Spectacle terminé depuis le samedi 6 octobre 2007

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