On tire bien sur les lapins

Les nouvelles mésaventures de Gérard Pinter, le héros malgré lui !
Dans sa dernière pièce Un putain de conte de fée, il était devenu "serial killer" après avoir malencontreusement fait passer de vie à trépas sa concierge et quelques membres de sa famille.

Dans cette nouvelle comédie, Gérard Pinter, toujours sous la protection de sa patronne, Sainte Schcoumoune, rentre d'une croisière dans le Pacifique Sud. Il est bronzé, reposé, il vient juste de récupérer ses bagages sur le tapis roulant de l'aéroport et de passer la douane.

Mais voilà ! Comment s'est-il retrouvé avec cette foutue valise rouge ? Erreur ? Hasard ? Maladresse ? En moins de deux, il va être pris sous les feux d'une fusillade, se retrouver avec quelques macchabées sur les bras, avoir les tueurs du cartel de Medellín à ses trousses et se voir propulsé ''ennemi public numéro un'' recherché par toutes les polices ! Comme disait sa grand-mère : "il y aurait qu'une seule bouse dans un champs qu'il foutrait les pieds dedans, ce couillon ! "
Le hasard, encore lui, va l'amener à se réfugier dans un petit coin paisible de l’aéroport pour s’y cacher. Avec la chance qui le caractérise, ce lieu va alors devenir le théâtre de règlements de comptes, de trahisons et de scènes de ménage où les mots sexe, drogue et rock'n roll vont enfin prendre tout leur sens !

Trois comédiens, douze personnages, trente changements de costumes (bravo, la prod. !), quatre cadavres et un miraculé et nous voilà embarqués dans un Feydeau moderne à la Buster Keaton sauce Tex Avery : le pied ! Ou plus exactement, comme l’a dit Stanley Kubrick dans un dernier souffle, en refermant le manuscrit : the foot!
Comédie aéroportuaire en hommage à Un grand blond à la chaussure noire, mais aussi au Huis Clos d’un Jean-Paul Sartre sous ecstasy…