Dans l’Ouverture en si mineur intitulée Les Hébrides (1832), Mendelssohn met en forme des idées musicales conçues au cours de son voyage dans le nord de l’Écosse durant l’été 1829. La partition, écrite à Rome pendant l’hiver 1830-1831, puis révisée à Paris en 1832, se veut être une évocation, plus qu’une description, de La Grotte de Fingal. La Symphonie écossaise en la mineur (1842) dédiée à la jeune reine Victoria repose également sur des thèmes relevés lors de ce même voyage ; le compositeur voulait rendre en musique « l’ambiance des brumes écossaises ». La Symphonie italienne en la majeur (1833) avait pareillement été ébauchée à Rome en 1830. En Italie, Mendelssohn est impressionné par l’histoire et la beauté des paysages. Il écrit à ce sujet : « En Italie, la musique, je ne l’ai pas trouvée dans l’art lui-même, mais dans les ruines, les paysages, la gaieté de la nature ».
C’est le plus souvent accompagné des violonistes les plus célèbres de son temps (Eduard Remenyi, Joseph Joachim) que Brahms a sillonné l’Allemagne pour ses tournées de concerts. Mais c’est au calme, dans la petite localité de Pörtschah, sur les rives du Wörtersee, qu’il compose au cours de l’été 1878 son unique Concerto pour violon et orchestre, destiné au grand virtuose Joachim.
Félix Mendelssohn : Les Hébrides, ouverture en si mineur op. 26
Symphonie n° 4 en la majeur dite " Italienne " op. 90
Johannes Brahms : Concerto pour violon en ré majeur op. 77
Lumière sur le concert à 15h : conférence gratuite réservée aux spectateurs.
252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris