La représentation du 3 décembre au Théâtre de Sartrouville sera précédée d'une conférence à 19h sur la musique indienne (durée : 1h40)
Il est éloigné le temps où l’Inde était un pays lointain, qui faisait rêver les occidentaux par son exotisme. Aujourd’hui l’Inde est partout. D’abord parce que la diaspora a essaimé dans le monde entier. Mais aussi parce que la qualité inestimable de sa musique traditionnelle n’a cessé de fasciner et d’attirer. Cette tradition musicale si caractérisée possède par ailleurs une qualité rare, celle de pouvoir entrer en fusion très facilement avec d’autres styles. Ce programme en est un exemple parfait.
Après deux oeuvres qui jouent sur l’orientalisme à l’époque classique (Mozart et Haydn incluant la musique des janissaires turcs pour créer une couleur étonnante), nous plongeons en plein univers cross over avec Samaagam, un concerto pour sarod (instrument à cordes pincées de type luth) qu’Amjad Ali Khan s’est écrit. Grand maître de la musique hindoustanie, cet artiste sait aussi se servir de l’orchestre occidental et crée – comme avant lui Ravi Shankar sur son sitar – un langage commun entre Orient et Occident.
Wolfgang Amadeus Mozart L’enlèvement au sérail, ouverture K384
Joseph Haydn Symphonie n°100 en sol majeur « militaire »
Amjad Ali Khan Samaagam, concerto pour sarod et orchestre
1, place du Châtelet 75001 Paris