Pour les compositeurs, le romantisme ouvre le champ musical au chant, à la mélodie, à la profondeur des sentiments, mais également à la danse.
En 1819, Carl Maria von Weber signe l’une des plus célèbres valses : une valse qui se fait attendre, qui commence par un long prélude amoureux entre un danseur et une danseuse et qui se conclut, après des moments d’ivresse commune, par une séparation tendre et délicate.
La Burlesque de Strauss, par son côté ludique et ses rythmes subtils, est en quelque sorte un hommage à la danse : le piano et l’orchestre y dialoguent en un « pas de deux » lyrique et enlevé.
La Deuxième Symphonie de Brahms, classique dans sa facture, nous emmène davantage du côté de la mélodie et de la sérénité : les thèmes sont des chants extraordinaires que l’on retrouve au gré des méandres du fleuve symphonique. Plusieurs des mouvements retrouvent cependant l’énergie de la danse pour se conclure dans la joie.
Par l'Orchestre National d'Île de France.
Direction Emil Tabakov,
piano Mikhaïl Rudy.
Programme :
Carl Maria von Weber :
Invitation à la valse op. 65 (orchestration Berlioz)
Richard Strauss :
Burlesque pour piano et orchestre en ré mineur
Johannes Brahms :
Symphonie n° 2 en ré majeur op. 73
252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris