Deux génies se croisent…
Le Mozart terriblement affaibli et angoissé de 1791, qui lance, à 35 ans, ses dernières forces dans son ultime et fascinant Requiem, et le jeune Beethoven, ici surpris en 1800, au moment où il donne vie à sa première symphonie, préambule magnifique au plus beau monument symphonique de l’ère romantique. Vingt-sept ans plus tard, le Requiem du premier sera joué aux funérailles du second...
On a tout dit évidemment du fascinant chef-d’œuvre mozartien, partition laissée inachevée, complétée dans le secret par Sussmayr (le dernier élève du maître), encore chargée de mystères… Mais l’essentiel résiste toujours au commentaire et l’on succombera, ébloui par la force, la beauté et la profondeur inouïes de cette musique qui porte en elle le cri et les larmes d’un homme libre parvenu au bout de lui-même, de ses espérances, de ses forces, de son désir de vivre, d’aimer et de créer. Cri ultime d’un frère humain qui livre à chacun de nous la vérité glaçante de la vie qui s’efface devant la mort, qui tous, nous dépasse.
Ludwig Van Beethoven : Symphonie n°1 en ut majeur op. 21
Wolfgang Amadeus Mozart : Requiem en ré mineur K 626
Avec le Choeur Régional Vittoria d'Île de France.
Parvis des Arts 94140 Alfortville