C’est dans le Paris romantique que Marie Duplessis rêve de grandeur : demi-mondaine sublime de beauté, elle meurt pauvre, après avoir été fêtée par tous et entretenue comme une princesse.
Verdi a fait de cette héroïne au destin tragique le sujet de son opéra le plus célèbre : La Traviata. Et l’on frémit toujours en l’écoutant – même avec la seule ouverture – tant ce mélange de fête et de mort a réussi à devenir le symbole de toute une époque.
Les rêves mozartiens sont plus délicats. C’est l’intimité constante entre le piano et l’orchestre qui s’apparente à un dialogue imaginaire. Mais il ne faut pas grand-chose pour que les nuages viennent assombrir la lumière classique, jouant subitement avec le clair-obscur de l’âme.
Les rêveries de Tchaïkovski nous plongent quant à elles dans le froid de la Russie éternelle. Le compositeur, traversant les paysages enneigés entre Saint-Pétersbourg et Moscou, a alors décidé d’écrire sa Première Symphonie, à la fois douce, brumeuse et terriblement nostalgique.
Direction : Enrique Mazzola
Piano : Franck Braley
Verdi : La Traviata, ouverture
Mozart : Concerto pour piano n° 20
Tchaïkovski : Symphonie n° 1 « Rêves d’hiver »
252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris