Interprète «hors norme» (Le Figaro), la pianiste Shani Diluka dresse un pont entre Orient et Occident. Nous avons parfois la chance d’avoir à notre disposition des lettres de créateurs qui retracent l’intimité de la gestation de certaines œuvres, qui seront lues par Séphora Pondi.
Interprète «hors norme» (Le Figaro) douée d’une «virtuosité ailée» (Classica), la pianiste Shani Diluka dresse un pont entre Orient et Occident. Elle interprète le plus célèbre des concertos de Mozart dont l’Adagio, profond et sublime, a magnifié les plus grands films du cinéma dont L’Incompris de Luigi Comencini (1966).
Nous avons parfois la chance d’avoir à notre disposition des lettres de créateurs qui retracent l’intimité de la gestation de certaines œuvres : celles de Chostakovitch à son ami Isaac Glikman, entre 1941 et 1975, en font partie. C’est une nouvelle pensionnaire de la Comédie-Française, Sephora Pondi, qui donnera lecture de quelques Lettres à un ami.
On y découvre notamment comment la création de sa Cinquième Symphonie (1937) lui avait permis de retrouver la faveur d’un régime stalinien que le compositeur se trouvait obligé de flatter pour ne pas risquer d’être sanctionné ou censuré. Cette nouvelle œuvre fait en effet suite au terrible article La Cacophonie en guise de musique paru dans La Pravda en 1936. Les dirigeants soviétiques y lançaient l’offensive contre les musiciens trop indépendants qui dérogeaient au dictat de la doctrine du réalisme socialiste. Une ombre qui plane encore sur les artistes libres en Russie.
Parvis des Arts 94140 Alfortville