En musique de chambre, la référence absolue, c’est le quatuor à cordes. C’est pour ces quatre instruments (deux violons, un alto et un violoncelle) que les plus belles pages de la musique de chambre ont été écrites. À y regarder de près, ce n’est pas un hasard : ces quatre instruments sont à la fois identiques et dissemblables, puisqu’ils font partie de la même famille mais chantent d’une voix différente. L’essentiel consiste à les équilibrer, à les doser, à les faire dialoguer…
L’ouverture de ce programme est une rareté : il s’agit d’un quatuor composé pour l’occasion par le jeune et brillant Matteo Franceschini, auteur italien de trente et un ans mais déjà très connu en Italie pour son style mélodique, décalé et mystérieux. Il est en résidence pour deux ans à l’Orchestre National d’Île de France. La suite du programme remonte dans le temps, en élargissant le quatuor à un quintette puis à un sextuor. Les deux œuvres sont des sommets du romantisme. Sans virtuosité démonstrative, elles plongent dans l’expression intime des sentiments.
Musique de chambre avec les musiciens de l'Orchestre National d'Ile de France.
Matteo Franceschini : Quatuor à cordes (titre provisoire) - création
Félix Mendelssohn : Quintette à cordes n° 2 en si bémol majeur op. 87
Johannes Brahms : Sextuor à cordes n° 1 en si bémol majeur op. 18
4, rue Félibien 75006 Paris