Mozart par Elisabeth Leonskaja, les voyages de Mendelssohn et une ouverture « sportive » doublement signée Honegger / Pesson.
Alors que tant d’enfants prodiges perdent en vivacité après l’adolescence, Mozart et Mendelssohn affirment une fascinante maturité lorsqu’ils atteignent l’âge adulte. Comment ne pas être ébloui par l’audace et l’intensité expressive du Concerto pour piano n° 9 « Jeunehomme » ? Entrée du piano dès la deuxième mesure, ton tragique de l’« Andantino », menuet intercalé dans le mouvement final : Mozart n’a que vingt et un ans lorsqu’il introduit ces idées qui renouvellent le genre concertant.
Mendelssohn, seulement vingt ans lorsqu’il amorce sa Symphonie n° 3, après un voyage en Ecosse qui le marque profondément. Tout en lui conservant sa fraîcheur juvénile, il la peaufine ensuite pendant treize ans avant de la juger digne d’être dévoilée au public.
Rugby d’Honegger sera présenté dans une version pour orchestre de chambre réalisée par Gérard Pesson, un écho à l’actualité sportive de ce mois d’octobre avec la Coupe du monde de rugby en France.
Honegger/Pesson Rugby, mouvement symphonique n° 2 (version pour orchestre de chambre, commande de l’Orchestre de chambre de Paris)
Mozart Concerto pour piano n° 9 K. 271 « Jeunehomme »
Mendelssohn Symphonie n° 3 « Ecossaise »
15, avenue Montaigne 75008 Paris