Le violoncelliste Alban Gerhardt pour les deux sommets du violoncelle de Saint-Saëns.
Il y a cent ans disparaissait Camille Saint-Saëns, et sans doute est-ce l’occasion de redécouvrir celui qu’on pensait – peut-être à tort – connaître. Enfant concertiste devenu adolescent prolixe (une première symphonie à 18 ans), « organiste étourdissant » (selon Fauré) de la Madeleine, voyageur invétéré et littérateur averti, curieux de tout, et de musique surtout. On le retrouve ici aux côtés de Brahms et de Wagner qui, selon lui, avait « refrappé l’art à son image ». Occasion rare : sous la direction de Lars Vogt, Alban Gerhardt interprétera non pas un mais les deux concertos que Saint-Saëns dédia au violoncelle, devenus des incontournables du répertoire de l’instrument. Celui que la presse allemande désigne tout bonnement comme « l’un des meilleurs violoncellistes du monde » retrouvera ici des œuvres qu’il a longtemps travaillées et mûries.
SAINT-SAËNS, SOMMETS DU VIOLONCELLE
Brahms Ouverture tragique op. 81
Saint-Saëns Concerto pour violoncelle n° 1 op. 33
Wagner Siegfried-Idyll
Saint-Saëns Concerto pour violoncelle n° 2 op. 119
15, avenue Montaigne 75008 Paris