Nicolas Altstaedt dans des variations classiques et romantiques au pupitre et au violoncelle.
Haydn, Tchaïkovski et Dvořák surent tous trois conjuguer des influences variées au sein de leur propre style. Dans sa Symphonie n° 70, Haydn montre que la fougue, l’humour et le sens du théâtre ne sont pas incompatibles avec des techniques d’écriture héritées du passé : il exploite ainsi les ressources de la fugue et du canon dans le mouvement lent (un thème et variations à la construction particulièrement subtile) et le pétillant finale. Avec ses Variations sur un thème rococo, Tchaïkovski affirme son attachement à la musique du XVIIIe siècle tout en exigeant du violoncelliste une virtuosité typiquement romantique. Créée à Londres, la Septième Symphonie de Dvořák est parfois surnommée « la Grande », en raison de la maîtrise dont fait preuve son auteur. Si quelques touches populaires la colorent çà et là, on y perçoit surtout l’admiration que le compositeur tchèque portait à Brahms.
Tchaïkovski : Variations Rococo pour violoncelle et orchestre op. 33
Haydn : Symphonie n° 70 Hob. I:70
Dvořák : Symphonie n° 7 op. 70
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