Au crépuscule de sa vie, Richard Strauss accepta la commande du hautboïste américain John de Lancie, offrant ainsi l’un des derniers grands concertos inspirés de la forme classique. La partition est réputée pour sa difficulté, notamment en ce qui concerne la respiration, ininterrompue. Nul doute que le hautboïste François Leleux, si souvent venu à l’orchestre, nous fascinera une fois encore par sa musicalité.
« J’ai passé bien des nuits inquiètes à méditer sur elle », affirma Schumann à propos de la composition de sa Deuxième Symphonie. L’œuvre, d’une étonnante originalité, joue d’immenses dynamiques brusquement coupées par de stupéfiants silences.
Plus mécontent que fatigué par la composition de son ouverture Ruy Blas, Mendelssohn se plaignit surtout du drame de Victor Hugo : « J’ai lu la pièce dont la nullité est au-dessous de l’imaginable. » Il composa cette page de musique d’une grandeur tragique pourtant fort belle. Comme pour relever un défi...
Par l'Orchestre de chambre de Paris, direction Antonio Mendez.
Mendelssohn : Ruy Blas, ouverture op. 95
Strauss : Concerto pour hautbois
Schumann : Symphonie n° 2 op. 61
15, avenue Montaigne 75008 Paris