Début de saison entre classicisme et romantisme pour l’Orchestre de chambre de Paris avec Thomas Hengelbrock, nouveau directeur musical de l’ensemble.
La Symphonie n°104 rappelle que Haydn fut l’un des modèles de Brahms, dont la Symphonie n°2 associe une clarté toute classique à de subtiles couleurs romantiques.
C’est à Londres, en 1795, que Haydn compose son ultime symphonie, destinée aux concerts de l’imprésario Johann Peter Salomon. Élégance mélodique, sens de l’effet, clins d’œil à la musique populaire, subtilités formelles et harmoniques : Haydn prouve une fois encore qu’il sait s’adresser aux connaisseurs comme aux amateurs.
On pourrait en dire autant de Brahms, lequel écrit sa Symphonie n°2 durant l’été 1877, au bord d’un lac de Carinthie. L’œuvre doit-elle sa couleur pastorale à ce cadre enchanteur ? Son auteur la présentait comme une « suite de valses », une « petite symphonie gaie, tout à fait innocente » qui, par endroits, se teinte toutefois d’une délicate mélancolie.
15, avenue Montaigne 75008 Paris