De Brahms à Dvorák, un voyage de grande ampleur par l’Orchestre de la Garde républicaine et Adam Laloum.
C’est peu dire qu’Adam Laloum connaît sur le bout des doigts son Brahms, lui qui a gravé l’intégralité de sa musique pour piano seul, sa musique de chambre et ses deux concertos. Vingt ans séparent les deux concertos pour piano du compositeur. Si le premier est l’œuvre d’un jeune musicien cherchant l’équilibre entre tradition classique et innovation romantique, le second s’inscrit d’emblée dans ses partitions de la maturité. Ce second opus offre une orchestration si dense qu’elle mériterait presque le titre de “concerto symphonique”. Le pianiste qui souligne à la fois le « noblesse et l’écriture fantaisiste » possède toutes les qualités pour les faire se marier. En seconde partie, la célébrissime et cosmopolite symphonie Du Nouveau monde du tchèque Dvořák, composée pendant son séjour aux Etats-Unis, exprime l'universalité des sentiments. Peu importe l'appartenance à une culture, à une nation, seul l'homme compte, au-delà des différences et des destins. Un message qui reste aujourd’hui toujours d’actualité.
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