Ossyane

du 6 septembre au 16 octobre 2011
1h40

Ossyane

Une adaptation théâtrale remarquable de l'épopée familiale signée Amin Maalouf, où l'on suit sur plusieurs générations le parcours d’une famille levantine, unie par le refus de la haine et précipitée dans le maelström de l’Histoire. A voir absolument !
  • Trois générations d’hommes et de femmes, unis par le refus de la haine

Une épopée familiale qui suit sur plusieurs générations le parcours d’une famille levantine, unie par le refus de la haine et précipitée dans le maelström de l’Histoire : génocide arménien, seconde guerre mondiale, conflit israélo-palestinien… Ossyane, dont le prénom signifie « insoumission, révolte, rébellion », est l’un d’eux.

Ossyane est une plongée tumultueuse dans les souvenirs d’un homme jusqu’aux racines de son histoire. On y traverse les amours, les drames et les espérances d’une famille levantine déchirée par les haines, les guerres et le désir obstiné de vivre ensemble malgré tout.



À travers le génocide arménien sous l'Empire Ottoman, la France occupée et le régime de Vichy, l’embrasement du conflit israélo-palestinien et la guerre civile du Liban, trois générations d’hommes et de femmes, unis par le refus de la haine, s’aiment et se tiennent la main au milieu des massacres.

Ossyane Ketabdar est l’un d’eux.

D’après le roman Les Echelles du Levant d’Amin Maalouf de l’Académie française, paru aux éditions Grasset (1996), adaptation Grégoire Cuvier.

  • La presse en parle

« Une adaptation vive et riche du roman d'Amin Maalouf. » Télérama

« Un spectacle de très belle facture. » Marianne 2

« Poignant, pertinent, percutant. » Fous de théâtre

« Un remarquable travail de troupe servi par une mise en scène ciselée. » Les trois coups

« Une des grandes créations de cette rentrée 2011. » Froggy's delight

« Une belle leçon d'humanité et de paix. » Spectacles Sélection

« Les comédiens touchent par leur engagement et leur énergie. » Webthea

« Une grande réussite. » Histoires de théâtre

« Une profonde réflexion sur les guerres fratricides et la lutte des peuples pour la liberté. » Danielle Dumas

Notre
fragilité
d’être
au
monde
«J’ai
grandi
auprès
d’une
mère
dont
la
fragilité
d’être
au
monde,
la
vulnérabilité,
a
provoqué
tant
de
souffrances
intérieures
qu’elle
décida
d’en
finir
avec
la
vie.
Ossyane
Ketabdar,
lui,
passe
trente
ans
dans
un
hôpital
psychiatrique.
Trente
années
d’isolement
coupé
des
siens
et
de
sa
famille.
Mais
Ossyane,
privé
d’amour,
de
sa
femme
et
de
sa
fille,
condamné
par
les
siens
et
oublié
du
monde,
n’abandonne
pas.
Celui
dont
le
prénom
signifie
en
arabe
«insoumission»
résiste
à
son
destin
et
à
l’acharnement
du
sort.
Et
un
beau
jour
l’irruption
furtive
de
sa
fille
Nadia,
née
en
son
absence
vingt
ans
plus
tôt,
rallume
l’espoir.
Espoir
fragile
et
inextinguible
qu’il
entretient
pendant
dix
ans
avant
que
s’offre
à
lui
la
possibilité
de
fuir
et
de
reconquérir
une
place
dans
l’Histoire
qui
continue
de
s’écrire.
Après
trente
années
de
lutte
Ossyane,
ayant
terrassé
ses
démons
intérieurs,
retourne
à
la
vie.
C’est
cette
résilience,
cette
résurrection,
qui
m’a
profondément
touché.
Qui
a
résonné
dans
ma
chair
et
fait
naître
au
fil
des
années
le
désir
profond
de
raconter
cette
histoire.
La
folie,
donc,
est
un
des
sujets
de
cette
création.
Bien
qu’annoncée
dès
le
début
par
la
grand-­‐mère
d’Ossyane,
elle
n’est
en
fait
développée
que
dans
la
quatrième
et
dernière
partie
de
la
pièce.
Les
trois
premières
parties
sont
rétrospectivement
le
cheminement
qui
conduit
au
coeur
du
sujet
de
cette
pièce.
Ces
trois
premiers
actes
dressent
le
décor
gigantesque
qui
sert
de
théâtre
au
drame
intime
 :
l’Europe
et
le
Proche-­‐Orient
du
XXème
siècle.
Mais
ce
paysage
n’est
pas
qu’un
simple
décor,
une
simple
toile
de
fond.
Il
est
l’objet
même
de
cette
interrogation
 :
comment
rester
sage
quand
le
monde
est
emprunt
de
folie
 ?
Je
souhaite
amener
le
spectateur
à
lâcher
ses
référents
et
ses
fantasmes
de
la
figure
du
fou
(dangereux,
criminel,
étranger...)
et
l’inviter
à
travers
la
chute
d’Ossyane
à
reconsidérer
sa
représentation
de
la
folie.
À
lui
faire
ressentir
que
le
«malade
mental»
n’est
pas
un
pestiféré,
pas
plus
qu’un
étranger,
un
«autre»
en
marge
de
son
monde
mais
bien
un
Homme,
semblable
à
lui-­‐
même.
Un
Homme
en
souffrance,
contaminé
par
la
folie
du
monde.
Qu’il
n’y
a
pas
à
avoir
peur
de
cette
souffrance.
Qu’elle
est
juste
une
parcelle
d’humanité
plus
fragile
que
les
autres,
une
parcelle
présente
en
chacun
de
nous.
Comment
certains
d’entre
nous
parviennent
à
construire
des
remparts
suffisamment
forts
pour
les
protéger
des
désordres
du
monde
 ?
Pourquoi
un
jour
les
garde-­‐fous
de
certains
autres
s’effondrent
et
mettent
en
péril
l’équilibre
de
l’être
 ?
Comment
certains
parviennent-­‐ils
à
retrouver
la
paix
quand
d’autres
abandonnent
 ?
Ces
questions
qui
me
hantent
sont
au
coeur
du
regard
que
j’ai
porté
sur
le
Père,
sur
Salem,
Iffet,
Lobbo
et
Ossyane
lors
de
l’écriture
de
cette
pièce.
Elles
sont
le
moteur
qui
m’a
poussé
à
m’emparer
de
cette
histoire.
Peut-­‐être
trouverai-­‐je
en
chemin
quelques
réponses
 ?»
Grégoire
Cuvier

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Informations pratiques

Théâtre 13 - Glacière

103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Restaurant
  • Métro : Glacière à 186 m
  • Bus : Glacière - Auguste Blanqui à 121 m
  • Accès : par le mail au 103A, bvd Auguste Blanqui ou par la dalle piétonne face au 100, rue de la Glacière

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Plan d’accès

Théâtre 13 - Glacière
103A, bd Auguste Blanqui 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 16 octobre 2011

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