Dans un village lointain et dans les temps les plus reculés, alors que les cinq lunes se penchaient sur eux, l’amour impossible de Raymonde Meubaz (charcutière rue de la motte aux œufs) et d’Adolf Moujika (épicier 24/24 sur l’aire de la Vacherie de l’autoroute A12) vit naître un enfant. Dans la douleur de l’accouchement, cinq cris se firent entendre et un corps apparut : Pad Brapad Moujika était né. Et Pad Brapad jouait.
Machine-animal, Pad Brapad tente vainement de communiquer avec nous dans un idiome oublié. Bête féroce dans laquelle battent cinq cœurs d’artichauts, Pad Brapad joue avec ses mains mais s’exprime avec ses pieds. Il joue. Tout le temps. Partout. Et en toutes circonstances. Contre vents et marées et même sur l’île de Ré, Pad Brapad joue. Sur le pétrole de l’Erika, encourageant Ivan le terrible ou encore pour faire chier Mme Paluchin sa concierge… Pad Brapad joue encore. On dit qu’il arrive aujourd’hui. Ici. A « Nulepar ». Mais qu’à Nulepar, un habitant réside toujours : La Vieille Conne…
Née de la musique elle-même, cette « comédie moujikale » est enfantine mais un peu perverse, ludique mais grinçante, festive et mélancolique.
Avec Julie Jacovella dans le rôle de la « Vieille Conne ».
6, impasse Lamier (angle 8 rue Mont Louis) 75011 Paris