En mai 2014, Michèle Noiret revisite le Solo Stockhausen, pièce importante de son répertoire, créée en 1997 et adaptée au cinéma en 2004 par le cinéaste Thierry Knauff.
La version de 2014, intitulée Palimpseste, fera l’objet d’une transmission particulière au danseur-chorégraphe David Drouard durant la saison 2015-2016.
C’est une première étape de cet échange complice qui est proposée dans le cadre de La belle scène saint-denis à La Parenthèse : le début d’un nouveau Palimpseste.
Fabrice Lambert et Gaëlle Obiégly ne se connaissaient pas. De ce tandem chorégraphe / auteure réuni par concordan(s)e est née cette variation sur l’autre, sur l’inconnu et les mystères de deux présences à inventer. Dans l’ordinaire d’un salon, le texte en off énonce d’abord le mot comme venu d’un catalogue, et le corps d’un point de vue organique. Petit à petit, l’imaginaire et la poésie l’emportent pour habiller l’espace d’une histoire qui se joue à deux voix. Le danseur, en mirage fantasmatique, jette le trouble dans sa double tentative de disparaître et de faire résonner dans son corps les soubresauts de la fiction. Face à l’auteure, il devient lui-même « un poème en actes » tout ce qu’il faut de troublant et d’énigmatique pour nous tenir en haleine.
Une altérité en mouvement, sous forme de portraits : c’est ce qui anime Mickaël Phelippeau, lorsqu’il offre le plateau à la sensibilité d’un échange, d’une rencontre.
L’an passé, Pour Ethan nous montrait la puissance et la fragilité d’un adolescent. Aujourd’hui, avec cette première version de 30 minutes, c’est toute la singularité d’une lycéenne qui est mise à jour, passant de son enfance en Guinée, à son ancienne passion pour les concours de mini-miss, sans oublier la famille, les souvenirs, et le coupé-décalé ! Et c’est bel et bien Avec Anastasia que l’on traverse cette énergie sans détours, pleinement à ses côtés pour toucher du regard ces trajectoires intimes, et ce qui fonde, en creux, l’esquisse d’une personnalité éclatante.
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