Des soirées composées de 2 spectacles de danse. Un appel à la curiosité, à l’effervescence, aux turbulences…
Un projet qui se découpe, se construit autour des marches, démarches de l’individu en ville. Ce dispositif chorégraphique est un travail sur l’amplification des attitudes de circulation et sur ’effacement de l’identité à l’intérieur d’une masse/foule. Le solo s’articule autour de plusieurs courbes d’actions ainsi que sur l’expérimentation du corps circulatoire sur les mêmes traces de passage.
"Un point d’entrée vers le corps paysage. Le corps fait le paysage. Le paysage urbain crée le corps. Le solo s’articulera autour de plusieurs courbes d’actions ainsi que sur l’expérimentation du corps circulatoire sur les mêmes traces de passage. La monotonie d’être en ville sans but précis, l’idée de se fondre dans le corps unique de la masse seront la base de recherche du travail.
Dans un second temps, nous travaillerons vers des terrains expérimentaux plus légers, innocents en recherchant des situations corporelles liées aux jeux urbains et à partir de situations pré-filmée par le vidéaste Nicolas Lelièvre et projetées sur le plateau. La bande son, signée Stéphane Fromentin, couche sonore de captation urbaine sera une partition métronomique et indicatrice des déplacements de l’interprète. "
Franck Picart
Conception et scénographie Franck Picart
Interprétation Olivier Férec
Musique Stéphane Fromentin
Vidéo Nicolas Lelièvre
ON/oFF confronte trois danseurs aux contraintes imposées par l’espace, par la présence de l’autre et par leurs propres limites. Face au prédéfini et aux voies imposées, ils recherchent le chemin de l’autonomie. Face à la dépendance ou l’interdépendance, ils avancent pour tenter de s’affranchir. Ici, pas de lumières extérieures à celles choisies et actionnées par les danseurs. Pas de sons diffusés en dehors de musiques enclenchées, modulées puis arrêtées par les protagonistes.
Un dispositif scénique apparemment simple invente un jeu spatial dans lequel le rapport à l'espace et la relation à l'autre composent des pistes d'investigation. Ce plan, visible par l'usage de scotch au sol, préfigure des couloirs de circulation, des pièces d'attente ou des marges balisées.
Chorégraphie Philippe Ménard.
Interprétation Stefania Brannetti ou Magdalena Bahamondes, Stéphane Couturas, Philippe Ménard
Dispositif Pierre Lenczner
Musique COH, Nachtplank, Noto, Pixel, Amon Tobin, Marilyn Manson
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris