Passi

du 14 au 17 avril 2005
1 heure

Passi

Les chorégraphes Virginia Heinen et Enrico Tedde racontent des petites histoires de la vie à travers une théâtralité qui exprime le quotidien. Corps, regards, voix et relations humaines donnent vie à une société métropolitaine et frénétique, esclave de la violence et de la peur. Passi est né d’un questionnement autour du thème de la colère.
  • Un spectacle autour de la colère

Les chorégraphes Virginia Heinen et Enrico Tedde racontent des petites histoires de la vie à travers une théâtralité qui exprime le quotidien.

Corps, regards, voix et relations humaines donnent vie à une société métropolitaine et frénétique, esclave de la peur et de la violence. Dans l'errance d'une fugue, l'humanité, sur scène, rencontre des solitudes d’enfants. Elle les prend par la main pour les mener loin de toute obstination.

Solitudes, miroirs innocents, qui nous aident à ne pas faire semblant que tout soit normal, à sourire de nos passions et à poursuivre notre route avec un simple geste d’ensemble.

Du gris de la société métropolitaine, où règne le dieu Temps-Argent, où personne ne s’accorde du temps de réflexion, émergent des couleurs habitées d’individus paumés émouvants qui tentent de se libérer des conventions sociales, mais que leurs efforts ramènent toujours au drame de leur propre solitude.

Censure de la colère, disputes furieuses allant jusqu’à la violence physique, donnent naissance à des personnages malades, des protagonistes télévisuels, qui s’expriment par la fugue, la guerre, en faisant apparaître par entrelacement des aspects lumineux de l’âme, l’amour, la force, le soi et le moi.

Passi est né d’un questionnement autour du thème de la colère. Souvent censurée par la société, la colère est considérée comme une impulsion négative à étouffer et à réprimer jusqu’à la transformer en un véritable tabou. Nous nous sommes inspirés principalement du film La Rabbia (La Rage) de Pier Paolo Pasolini et du livre Métamorphoses de la vie de l’âme (chap. “La mission de la colère”) où il souligne l’importance de reconnaître la colère, comme on reconnaît l’amour ou la haine : "Qui ne s’est jamais mis en colère ne sait pas non plus aimer. C’est l’expérience-même de la colère qui nous indique la voix du pardon."

  • La Cie Blicke

La Cie Blicke a été créée en 2002 sous l’impulsion des deux danseurs chorégraphes Virginia Heinen et Enrico Tedde. Depuis, Blicke a signé plusieurs chorégraphies : Entre deux (duo), Ailes (solo), Conferenza intima (solo), 3 pièces courtes qui ont été co-réalisées avec Gare au Théâtre à Vitry, Fragile, pièce pour 5 danseurs co-réalisée avec le Regard du Cygne et Passi pièce pour 5 danseurs, produit par Spazio Danza pour le Festival Autunno Danza à Cagliari (Italie), également co-réalisée avec le studio Le Regard du Cygne.

Pour la saison 2004-2005, la Compagnie est en résidence à l’école Municipale de Danse à Strasbourg, où ils vont présenter des pièces de leur répertoire, créer une nouvelle chorégraphie et continuer leur travail de recherche ainsi que le développement de leur travail pédagogique.

Dans leur écriture chorégraphique émerge l’influence de l’école allemande. Le Kinomichi, un art du mouvement japonais et un travail sur l’énergie, est également une source importante dans leur recherche sur le mouvement. Ils racontent des petites histoires de la vie à travers une théâtralité qui exprime le quotidien.

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Informations pratiques

Studio Le Regard du Cygne

210, rue de Belleville 75020 Paris

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  • Bus : Pixérécourt à 39 m, Place des Fêtes à 271 m
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Plan d’accès

Studio Le Regard du Cygne
210, rue de Belleville 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 17 avril 2005

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