Pétronille de Saint-Rapt - C'est comment là-haut ?

• Le passage à l'âge adulte

Il y a un moment charnière dans la vie, celui où l’on passe du « Moi, quand je serai grand... » au « Moi, quand j’étais petit...  ; ça s’appelle grandir. Seulement, quand on est grand, on a parfois le sentiment d’être tout petit. Le corps a grandi trop vite et la tête n’a pas suivi,... et si le corps qui a grandi est en plus resté petit, ça devient encore un peu plus compliqué... « Là-haut », c’est du côté des grands, qu’ils le soient par l’âge, adulte, ou par la taille.

Jolie performance d’une comédienne charmante au tempérament épatant qui s’est écrit un monologue tonique, savoureux et original où alternent et s’entremêlent humour, émotion et réflexion. Il y est question du passage de l’enfance à l’âge adulte, de la différence « dans laquelle réside souvent la beauté des gens et des choses », de la relation orageuse entre une fille et sa mère « qui est tout ! », de l’immensité du monde, du port héroïque de souliers vernis complètement démodés, de Miguel, le chat suicidé, du sort des filles en Inde, du trépas, du voisin « ricain », du bon usage d’un grand secret...

Pétronille de Saint-Rapt raconte un personnage qui se prénomme... Pétronille, n’est plus une enfant, toujours pas une adulte et toujours pas « comme tout le monde ». Elle essaye juste de se débrouiller de ce monde bien trop grand, de dire au présent pour digérer le passé, tout cela pour grandir à trente ans quand on est trop petit.

Raisonneuse, elle démonte avec malice stéréotypes et clichés dans sa quête du sens à donner à l’existence. Elle voudrait être une enfant pour poser des questions tout le temps. Elle adore parler et rire aussi. Elle aime bien être petite, même si elle aurait voulu être grande juste pour voir comment ça fait. Elle aime voir les hommes pleurer, Elle aime son prénom, mais pas quand on lui demande d’où il vient. Elle aurait voulu être un chat, pour avoir neuf vies, des pattes de velours et étrangler ou faire sourire cette mère qui pleure au téléphone en disant « Elle n’est pas comme tout le monde », qui par trois fois l’a oubliée chez un animalier, lui parle parfois en anglais pour lui « faire avaler quelque chose qui ne ressemblerait à rien en français », ronronne aussi,...

A part ça, Pétronille ne skie pas, ne lit pas, ne joue pas de flûte à bec, pas de natation synchronisée non plus. Elle n’a pas le pouce vert, ne fait pas de ronds avec ses cigarettes et ne voit pas l’intérêt de se tricoter des mitaines. Elle est quelqu’un de bien, une battante, une gagnante. Elle n’a peur de rien, de presque rien. La vie ne lui fait pas peur du tout ! Franchement, ces Pétronilles gagnent à être connues.

Par la Cie Quoi.

• La presse

"Soudain, c’est la lumière : Pétronille, c’est l’énergie, un sourire à faire craquer, une plume à faire sourire, un art consommé d’appuyer là où ça fait mal. Un texte qui nous rappelle qu’il nous faut grandir tout en préservant notre âme poétique. Le dernier qui nous l’avait si bien fait comprendre c’était Saint Ex." La Marseillaise

"Un humour incontestable. Pétronille est redoutablement pertinente, incisive." La Montagne

"Une actrice lumineuse qui balaie tout sur son passage." France Soir

"Un spectacle en noir et blanc et pourtant haut en couleur ! Un superbe témoignage de l’amour difficile entre mère et fille." France Bleue Vaucluse

"Sensible et sincère, ce petit bout de femme, un peu déjantée, un peu fêlée, nous emmène avec talent dans un monde qui ressemble si étrangement au nôtre." L’Agapante

"Une actrice originale, dotée d’un aplomb infernal. On passe en sa compagnie une heure enchantée." Le Généraliste

"Pétronille de Saint-Rapt aime le double langage, pas la langue de bois. Elle défend son texte avec un talent multiforme." La Marseillaise

"Pétronille, seule en scène, est drôle, émouvante, convaincante et excellente comédienne jusqu'au bout des ongles. Exquis !" Bernard Moncel, Paru vendu

"Pétronille de Saint-Rapt a un jeu subtil, un registre varié, plus d'un tour dans son sac. Catherine Hauseux lui a concocté une mise en scène précise et d'un bel esthétisme." Marie-Céline Nivière, Pariscope

"L'excellente Pétronille de Saint-Rapt incarne un personnage dont la pétulance se fissure, parfois, pour laisser deviner des bleus au coeur jamais guéris. On ne rit pas forcément aux éclats, mais encore mieux et plus rare : on sourit tendrement." Michèle Bourcet, Télérama

"Pétronille de Saint-Rapt, actrice épatante... texte savoureux... L'impertinente interroge "C'est comment là-haut ?" Et nous en bas, on respire l'air des cimes." Marie-Emmanuelle Galfré, Le Parisien