Racine, Bach - deux génies baroques, séparés par la chronologie, la géographie, la religion. Mais se pourrait-il pourtant que leurs deux oeuvres les plus abouties puissent se rejoindre, résonner ensemble, parce que parlant finalement d’une seule et même chose !? Ce spectacle se propose de faire entendre ces deux oeuvres magistrales ensemble, comme si elles ne faisaient qu’une.
La pièce connue aujourd’hui sous le titre de Phèdre fut créée et éditée sous celui de Phèdre & Hippolyte en 1677. Or la pièce est autant l’histoire de Phèdre, que celle d’Hippolyte. Ou celle du rapport entre les deux. D’où la nécessaire reprise du titre original de la pièce : Phèdre & Hippolyte.
Direction Musicale : Charles Di Meglio. Avec l’Ensemble Baroque Oghma.
Distribution en alternance.
Spectacle étrange et fascinant que cette réunion du théâtre et de la musique de chambre ! Une parité absolue entre acteurs et musiciens pour une lecture à deux chœurs du drame de Phèdre et Hippolyte sur la musique de Bach. Dirigé par le metteur en scène, un ensemble baroque complet (3 violons, alto, viole de gambe, violoncelle et luth, tous jeunes et bourrés de talents) vient souligner l’action dramatique et permettre au spectateur de respirer entre deux scènes sans rien perdre du drame passionnel qui se joue sous nos yeux. Le tout est parfaitement adapté aux dimensions intimistes de la salle et donne l’impression d’assister à une représentation privée dans le grenier d’un château baroque. S’il existe un Molière pour la meilleure musique de théâtre, ce spectacle le mérite largement … Geneviève
L’idée (géniale) d’associer le texte de Jean Racine et la musique de Jean-Sébastien Bach donne un relief extraordinaire à la pièce, qui se révèle sous son vrai jour. La mise scène finale de la déploration d’Hippolyte est un pur moment d’émotion, qui tient à la fois du martyre de Saint Sébastien et du Stabat Mater. Une Phèdre vénéneuse à souhait et un Hippolyte divin et virginal sont les deux pôles (et les deux martyrs) de cette peinture baroque des multiples nuances de l’amour. Merci à Charles Di Meglio et à l’Ensemble Baroque Oghma pour cette interprétation cruelle et raffinée d’un des plus grands chefs d’œuvre de notre littérature. A voir d’urgence !!! Vincent
BRAVO BRAVO BRAVO Il faut féliciter Monsieur Charles Di Meglio de façon sincère pour la mise en scène couronnée de succés de Phèdre et Hippolyte. J'ai pu,lors de la représentation prendre une nouvelle fois conscience de la maîtrise absolue de son art. Le texte est d'une difficulté confondante,la barre était haute,mais ce jeune homme de 21 ans seulement,passionné et d'un talent sans conteste a su relever le défi de faire de la complexitude racinienne un spectacle poignant accessible à tous,même à nos chères têtes blondes! Les aveux brûlants,les attentes vaines,les mensonges veinéneux,les affrontements emphatiques,tous les ingrédients du drame passionnel les comédiens les revêtent avec une grande puissance plastique. Et la mort est la seule possible fin qui autorise l'apaisement sublime de sentiments à ce points exaltés. Charles Di Meglio est un maître, de l'étoffe d'un génie. A surveiller... Victoria Pariente.
Quel domage que notre prof ne nous ait pas emmenés voir cette pièce l'an dernier en première quand nous l'avons étudiée ! Le théâtre classique étant pour moi quelque chose de très ennuyant à la base, g un peu hésité quand on m'a demandé de l'accompagner. Je dois la remercier. Je suis encore sous le charme de cette représentation et j'aimerai maintenant en savoir beaucoup plus sur la musique et les instruments qui accompagnent le spectacle, la pièce elle-même la tradition de l'histoire de Phèdre et le cheminement du meteur en scène. Et aussi, comme je suis toujours très sensible à la façon dont les personnes sont habillées mais que je n'imaginais pas qu'on puisse avoir des costumes aussi extraordinaires pour une pièce classique.
Spectacle étrange et fascinant que cette réunion du théâtre et de la musique de chambre ! Une parité absolue entre acteurs et musiciens pour une lecture à deux chœurs du drame de Phèdre et Hippolyte sur la musique de Bach. Dirigé par le metteur en scène, un ensemble baroque complet (3 violons, alto, viole de gambe, violoncelle et luth, tous jeunes et bourrés de talents) vient souligner l’action dramatique et permettre au spectateur de respirer entre deux scènes sans rien perdre du drame passionnel qui se joue sous nos yeux. Le tout est parfaitement adapté aux dimensions intimistes de la salle et donne l’impression d’assister à une représentation privée dans le grenier d’un château baroque. S’il existe un Molière pour la meilleure musique de théâtre, ce spectacle le mérite largement … Geneviève
L’idée (géniale) d’associer le texte de Jean Racine et la musique de Jean-Sébastien Bach donne un relief extraordinaire à la pièce, qui se révèle sous son vrai jour. La mise scène finale de la déploration d’Hippolyte est un pur moment d’émotion, qui tient à la fois du martyre de Saint Sébastien et du Stabat Mater. Une Phèdre vénéneuse à souhait et un Hippolyte divin et virginal sont les deux pôles (et les deux martyrs) de cette peinture baroque des multiples nuances de l’amour. Merci à Charles Di Meglio et à l’Ensemble Baroque Oghma pour cette interprétation cruelle et raffinée d’un des plus grands chefs d’œuvre de notre littérature. A voir d’urgence !!! Vincent
BRAVO BRAVO BRAVO Il faut féliciter Monsieur Charles Di Meglio de façon sincère pour la mise en scène couronnée de succés de Phèdre et Hippolyte. J'ai pu,lors de la représentation prendre une nouvelle fois conscience de la maîtrise absolue de son art. Le texte est d'une difficulté confondante,la barre était haute,mais ce jeune homme de 21 ans seulement,passionné et d'un talent sans conteste a su relever le défi de faire de la complexitude racinienne un spectacle poignant accessible à tous,même à nos chères têtes blondes! Les aveux brûlants,les attentes vaines,les mensonges veinéneux,les affrontements emphatiques,tous les ingrédients du drame passionnel les comédiens les revêtent avec une grande puissance plastique. Et la mort est la seule possible fin qui autorise l'apaisement sublime de sentiments à ce points exaltés. Charles Di Meglio est un maître, de l'étoffe d'un génie. A surveiller... Victoria Pariente.
Quel domage que notre prof ne nous ait pas emmenés voir cette pièce l'an dernier en première quand nous l'avons étudiée ! Le théâtre classique étant pour moi quelque chose de très ennuyant à la base, g un peu hésité quand on m'a demandé de l'accompagner. Je dois la remercier. Je suis encore sous le charme de cette représentation et j'aimerai maintenant en savoir beaucoup plus sur la musique et les instruments qui accompagnent le spectacle, la pièce elle-même la tradition de l'histoire de Phèdre et le cheminement du meteur en scène. Et aussi, comme je suis toujours très sensible à la façon dont les personnes sont habillées mais que je n'imaginais pas qu'on puisse avoir des costumes aussi extraordinaires pour une pièce classique.
evidement, ce n'est plus trop la mode, mais parler des costumes laissant à desirer, c'est faire preuve d'une bien courte vue, spectacle magnifique, haut en couleurs, en emotions, et l'artifice d'un decors ne pourrait que detourner le spectacteur de l'essentiel: le texte
J'ai beaucoup aimé, plus particulièrement Hippolyte, il vit son rôle avec beaucoup de sensibilité et d'émotion. Les costumes laissaient un peu à désirer et un autre décor aurait été le bienvenu.
94, rue du Faubourg du Temple 75011 Paris