Quand l’élégance et la curiosité de Philippe Jaroussky nous entrainent à découvrir quelques perles oubliées du XVIIIe siècle.
A-t’on encore besoin de présenter ici Philippe Jaroussky tant son histoire est liée depuis plus de vingt ans au Théâtre de l’avenue Montaigne ?
Sa parfaite maîtrise technique lui permet des nuances aussi audacieuses que périlleuses et cela dans les répertoires les plus divers. Car c’est depuis longtemps un musicien curieux d’expérimenter de nouveaux horizons. Si son terrain de prédilection reste la musique ancienne, on l’a aussi entendu dans la mélodie française, Schubert, chez la très contemporaine compositrice finlandaise Kaija Saariaho ou à célébrer la mémoire de Barbara au rythme des cordes pincées de Thibaut Garcia.
Puis on l’a récemment découvert en fosse et au pupitre pour un mémorable Giulio Cesare. Le voici revenu pour un temps à l’exercice du récital en compagnie du Concert de la Loge et du violoniste Julien Chauvin pour une plongée dans l’atmosphère musicale du XVIIIe siècle et y découvrir quelques perles oubliées de Valentini, J.C. Bach, Hasse, Jommelli, Bernasconi, Ferrandini et Traëtta.
Hasse Ouverture, « Ma che vi fece », « Sperai vicino il lido », « Misero pargoletto », extraits de Demofoonte
Leo Ouverture extraite de Catone in Utica
Valentini « Se mai senti spirarti sul volto », air extrait de La Clemenza di Tito
Traëtta « Dove son che m’avenne... Gemo in un punto e fremo », récitatif et air extraits de L’Olimpiade
Bernasconi « Siam navi all’onde algenti », air extrait de L’Olimpiade
Ferrandini Gelido in ogni vena
Haendel Ouverture extraite d’Ariodante
J. C. Bach « Per quel paterno amplesso », air extrait d’Artaserse
Jommelli « Fran cento affanni », air extrait d’Artaserse
Avec le Concert de la Loge.
15, avenue Montaigne 75008 Paris