L’étonnant Fazıl Say et son insatiable curiosité pour de nouveaux horizons, ici de Haendel à son dernier Opus 99.
Voilà plus d’un quart de siècle que les commentateurs de tout bord soulignent la brillance théâtrale de son style. À 50 ans passés, Fazıl Say n’a pas fini d’étonner. L’avenue Montaigne redécouvrira cette fois une Suite de Georg Friedrich Haendel à la sarabande familière, une sonate de « papa » Haydn taillée pour son jeu plein de surprises, et l’ultime confession pianistique de Franz Schubert. Que le Turc roule sa bosse de virtuose à travers le monde entier ne l’empêche pas d’alimenter son propre catalogue, riche d’une centaine d’entrées. Il signe donc lui-même l’œuvre moderne du soir, Opus 99 sous-titré « Nouvelle vie ». Rien que ça…
Au programme :
Haendel Suite n° 4 HWV 437
Haydn Sonate pour piano Hob. VXI:35
Say Sonate pour piano op. 99 « Yeni hayat »
Schubert Sonate pour piano n° 21 D. 960
15, avenue Montaigne 75008 Paris