Daniel Dobbels développe depuis 1977 une double activité de chorégraphe et d'écrivain, critique d'art. Au centre de ses chorégraphies est la non-violence des corps, celui de l'interprète, également celui du public. Comment à partir de la concentration des forces intérieures, faire advenir le geste le plus authentique, le plus juste possible qui ne s'impose pas, mais qui capte, qui dégage une présence, qui dialogue ? La danse s'inscrit dans un écart mesuré entre une fluidité empreinte d'une tension à fleur de peau, et un relâchement tout juste tenu. L'art de l'entre-deux.
She never stumbles : Un solo sur trois chansons de Bob Dylan. Le mouvement est continu, il conduit le corps dans un état de pulsion et de retenu. Pourtant à tout moment un prompt arrêt peut advenir, comme un corps qui s'échoue sur le sable.
Cette première lumière Création / coproduction : Pour ce quatuor le principe de création de cette chorégraphie sera inversé, posant la question de l'inscription du corps, de la danse dans la lumière de l'espace. Un espace-temps de lumière sera créé à partir du désir secret de l'éclairagiste. La danse viendra à sa rencontre, jusqu'à s'y fondre pour mieux être touchée par ce qui est son cur, son origine profonde.
Est- ce que ce qui est loin s'éloigne de l'être humain ? : La composition de ce trio s'inspire d'une manière indirecte et allusive des représentations du corps, du sens de l'espace et surtout du temps propre à Oscar Schlemmer (peintre et sculpteur allemand 1888 - 1943).
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