Rano Rano / Mika, heure locale

Paris 20e
du 24 au 28 juin 2014

Rano Rano / Mika, heure locale

Dans Rano, Rano, Pierrot Men, le photographe, Tao Ravao le musicien et Raharimanana l’écrivain sont allés à la rencontre des rebelles qui ont défié l'ordre colonial à Madagascar en 1947. Dans Mika, heure locale, Myriam Soulanges et Xavier Chasseur-Daniel expriment par la danse la quête de soi dans un espace en huis-clos.
  • Rano Rano

Madagascar 1947, un lieu et une date qui ne sont guère présents dans les manuels scolaires.

Madagascar 1947. Une révolte, une répression, des dizaines de milliers de morts et un énorme silence suivi de polémiques sur les chiffres, de controverses et d’implications politiques qui survivent encore aujourd’hui. Oubli des uns, silence des autres, amnésie savamment entretenue et souvenirs souvent tus… une chape de douleurs et d’amertume est venue plomber le passé raturé et la mémoire blessée… Une faille dans l’histoire et la géographie de la Grande île.

Pourtant certains de ces rebelles qui ont osé défier l’ordre colonial sont encore vivants, et c’est à leur rencontre que sont allés Pierrot Men, le photographe, Tao Ravao le musicien et Raharimanana l’écrivain. Artistes jusqu’au bout des mots, des images et des notes, les trois créateurs malgaches ne prétendent pas à l’histoire mais à l’écoute des témoignages de ces hommes qui ont vécu cette date qui fait tache.

Ils ont conjugué leurs talents pour inscrire l’Histoire dans le présent, réhabiliter la parole perdue, vaincre le déni, enseigner aux générations suivantes, partager la fièvre des derniers survivants, montrer leurs visages, faire entendre leurs voix. Rano, rano… une formule magique utilisée hier par les insurgés. Rano, rano… une formule qui entend aujourd’hui garder la mémoire.

  • Mika, heure locale

Un couple de danseurs. L’un et l’autre contraints dans un carré huis clos. Il est comme rivé au sol. Elle est tenue à terre, les pieds englués. Ils tentent de résister, de se rebeller, de s’abstraire, puis, à deux, ils vont oser l’aventure du geste, libérer le corps et la coiffure, quitter les artifices, les musiques et les habits d’emprunt, refuser l’interdit et le simulacre, se saisir de leur destin.

Jeu de couleur des vêtements, lunettes de soleil et sandales en plastique, exutoires abandonnés, contraste des rythmes et des musiques…

Avec la danse en partage, choisir ses pas, être enfin soi-même contre toute attente, contre toute atteinte. Il y a sans doute de cette trajectoire dans l’itinéraire de Myriam Soulanges et de Xavier Chasseur-Daniel, l’un et l’autre de retour en Guadeloupe après des allers-retours vers New York ou la métropole.

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Spectacle terminé depuis le samedi 28 juin 2014

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