Peut-on peindre la mort et le deuil à vingt-quatre ans ? Un chef d'oeuvre, le Retable Baglioni.
1507. Raphaël, le peintre, le « Divin Raphaël », a vingt quatre ans.
La noble Atalante Baglioni, qui fut sa protectrice sept ans plus tôt, l’invite à Pérouse et lui commande un tableau, une Déposition, en mémoire de son fils Griffon.
Raphaël hésite. Griffon était un assassin, un monstre. Pourtant, cette commande, c’est une chance de succès, la gloire peut-être.
Il y a aussi la belle Zénobie, la jeune veuve de Griffon qui se déteste elle-même, qui n’a plus le goût de vivre.
Trois comédiens en belle tenue (magnifiques), un Raphaël très investi qui parfois a tendance à trop jouer des...mains, Zénobie, quant à elle, a parfois des excès d'exaltation mais tous deux, jeunes et talentueux sont "cadrés" par la voix de la "sagesse", de la modération dans ce tableau familial torturé. Monique Lancel signe là une bien jolie pièce après un "adieu Marquise" dont j'avais bu chaque parole et bien d'autres choses encore.
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Trois comédiens en belle tenue (magnifiques), un Raphaël très investi qui parfois a tendance à trop jouer des...mains, Zénobie, quant à elle, a parfois des excès d'exaltation mais tous deux, jeunes et talentueux sont "cadrés" par la voix de la "sagesse", de la modération dans ce tableau familial torturé. Monique Lancel signe là une bien jolie pièce après un "adieu Marquise" dont j'avais bu chaque parole et bien d'autres choses encore.
13, rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris