Il s’agit d’un laboratoire (Lab) à la croisée de plusieurs disciplines (danse, musique, vidéo, installations multimédia…). Rebound's Lab_1 crée une nouvelle partition sonore à partir de la gestuelle développée par Roland Auzet lors de l’exécution de Rebonds, pièce pour percussions de Iannis Xénakis. La gestualité et la rythmique du percussionniste sont à l’origine d’un son déployé sur une surface de miroir souple transparente présentée comme un livre ouvert. Des séquences vidéo redoublent les interventions de Roland Auzet comme un écho visuel de la musique.
Conception François Raffinot
Interprétation Roland Auzet, création images et son Sven Mann, conception et développement vidéo Yan Philippe, lumières et régie générale Pascale Bondu.
Durée : 20 minutes
Théâtre danse butô d’après La mort d'Empédocle d'Hölderlin. L’idée de cérémonie s’est imposée à partir de la rencontre entre deux cultures et la confrontation du geste et de la parole à travers les mots du poète Hölderlin. Variations Empédocle est un monologue à deux : le danseur butô japonais Katsura Kan et l’acteur François Marthouret. Ils sont le corps dansant et l’esprit qui accompagnent la démarche philosophique et spirituelle d’Empédocle, philosophe grec qui, selon la légende, se serait suicidé en se jetant dans le cratère de l’Etna.
Dans un aller-retour entre la danse et le théâtre, Variations Empédocle est un cri jubilatoire de la vie dans toute sa dimension mortelle, un cri de liberté de la nature humaine...
Mise en scène Philippe Lanton
Avec Katsura Kan, François Marthouret, conception sonore François Sardi, travail acrobatie Claude Saint-Dizier, d’après la scénographie et la création lumière d’Yves Collet pour La Mort d’Empédocle.
Remerciements à Yohji Yamamoto (costumes).
Durée : 35 minutes
Danse. Laissant le temps échapper à sa chronologie, Au nombre des choses propose de suivre les métamorphoses d’un corps et d’entrer dans une confusion analogue à celle qui gouverne l’univers du rêve. Chercher une forme de contraction de la matière et de l’être, la dégradation d’une énergie d’un système, où le corps se dérobe au moment où l’on voudrait l’enrober.
"Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde… elles (les choses) font partie de sa définition pleine et le monde est fait de l’étoffe même du corps." Merleau-Ponty, l’oeil et l’esprit, 1960.
Conception Serge Ricci et Fabien Almakiewicz
Interprétation Fabien Almakiewicz, Alexandra Gilbert, Antonin Lambert et Serge
Ricci
Lumières Boris Molinié, musique Sylvain Chauveau, costumes Alexandra Gilbert et Misa Ishibashi, régie lumières Julien Benezet.
Durée : 1heure
1-5, place de la Libération 93150 Le Blanc-Mesnil