Adam Laloum en subtil explorateur des terres romantiques de Schubert, Schumann et Brahms.
« Le public mettra du temps à sortir du songe dans lequel il a été plongé par ce jeune homme de 35 ans dont la conviction musicale est tout entière soumise à un texte déchirant qui fait entrevoir la vie désespérément sans amour partagé de Schubert », écrivait le spécialiste Alain Lompech à propos du dernier concert d’Adam Laloum ici-même.
De son cher Franz, le pianiste explore cette fois des sonates plus anciennes (1817), encore toutes imprégnées de classicisme. Plus romantique, le reste du programme interrogera deux autres compositeurs fétiches de l’interprète où l’Opus 5 de Brahms répondra à l’étrangeté fantomatique des Kreisleriana de Schumann.
Schubert Sonate n° 6 D. 566
Schumann Kreisleriana op. 16
Schubert Sonate n° 5 D. 557
Brahms Sonate n° 3 op. 5
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