Le piano de Kovacevitch en terres Beethovénienne et romantiques.
Beethoven : Sonate n° 30 op. 109
Schubert : Quatre Moments musicaux
Berg : Sonate op. 1
Brahms : Trois Intermezzi op. 117, Fantasien op. 116
Lors d’une récent concert où Kovacevich venait de donner l’opus 110 de Beethoven, Alain Lompech résumait ainsi ses impressions dans Bachtrack : « Son piano est d'une beauté inimaginable de toucher, d'une vocalité dont l'éloquence intériorisée n'affirme rien, ne démontre rien, mais sans timidité aucune ose un arioso au superlatif du piano, une fugue sans triomphe pour nous porter le coup de grâce dans un second arioso dont il libère une à une les notes du chant en hoquetant, comme autant de battements d'un cœur près de s'arrêter et qui repart. Chopin dit-on jouait ainsi, réservant ses forces pour de brefs éclats que Kovacevich trouve pour la dernière page de cette sonate-confidence d'un Beethoven qui dit sa souffrance dans des didascalies sans équivoque ». L’opus 109 au programme de son récital de ce soir devrait être de la même essence, rejoint par les élans romantiques de Schubert et Brahms.
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