Spectacle en anglais surtitré.
Sur une île au large de la côte ouest de l’Irlande, on vient de retrouver les vêtements d’un homme noyé en mer. Seraient-ils ceux de Michael, le fils de Maurya ? Son jeune frère Barney part à sa recherche sur sa jument rouge. Mais la mer est mauvaise, là-bas, près des rochers…
Épris d’épure et d’authenticité, le dramaturge irlandais John Millington Synge et le compositeur britannique Ralph Vaughan Williams ont tous deux puisé leur inspiration dans les traditions et les cultures populaires. Une même approche, inusitée au tournant du Xxe siècle, et deux parcours similaires, dont ces Cavaliers de la mer sont le point de rencontre.
Dans le sombre drame de Synge, Vaughan Williams n’a pratiqué que quelques coupes très brèves, qualifiant sa partition de “pièce mise en musique” plutôt que d’opéra. Alors que le drame enferme dans ses rets une famille de pêcheurs, se dévoile un monde de luttes, de frêles existences battues par les vents et les vagues, traversées de visions perçantes, où l’âprêté des paysages fixe les destins, où la mer emporte ce qu’elle donne, où la douleur n’apporte aucune rédemption.
Direction musicale Jean-Luc Tingaud. Avecl'Orchestre du Grand Théâtre de Reims et le Choeur Thibaut de Champagne, direction Hélène Le Roy.
Riders to the Sea est précédé de Songs of Travel, cycle de mélodies pour baryton et orchestre de Vaughan Williams sur des poèmes de Stevenson.
"Un drame au parfum d'embruns, inspiré de la pièce de Synge, dont la nudité et l'intensité bouleversent. Tentez la découverte ; vous ne le regretterez pas !" A. Cochard, A Nous Paris 30 mars 2009
"Les interprètes ont la noblesse et la dignité des tragédies classiques. Des oeuvres envoûtantes, dont on ne sort pas indemne." M. Parouty, Les Echos 27 février 2006 (à la création du spectacle)
"Admirablement dépouillée, la direction d’acteur est un écrin pour le geste vocal." F. Langlois - Opéra Magazine, avril 2006
"Le rôle de Maurya est chanté par Jacqueline Mayeur avec un timbre chaud et bouleversant. La tristesse est accentuée par un anglais rugueux qui donne une couleur particulière à cette musique..." JL Validire, Le Figaro 6 février 2006
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris