Normalien et philosophe, Christian Gangneron fut dramaturge au Théâtre Royal de la Monnaie et au Ballet du XXème siècle, puis assistant de production à l’Opéra de Nancy.
En 1983, il fonde l’ARCAL (Atelier de Recherche et de Création pour l’Art Lyrique). Dans ce cadre, il met en scène des opéras de chambre baroques ou contemporains. Il dirige, de 1988 à 1990, le C.N.I.P.A.L. (Centre National d’Insertion Professionnel des artistes Lyriques).
Au Festival d’Innsbruck, pendant quatre ans, il fait équipe avec René Jacobs (opéras de Cavalli, Haendel et Mozart), spectacles repris par l’Opéra Gabriel de Versailles, l’Opéra de Monte-Carlo, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris et le Théâtre de Caen. Au festival d’Avignon, il met en scène Le miracle secret, création mondiale de Martin Matalon.
Invité par Alain Curtis au Festival de Berkeley, il met en scène La Schiava liberata de Jommelli. Par ailleurs, il met en scène Tarare de Salieri à Strasbourg, Pénélope de Gabriel Fauré et Ariadne auf Naxos de Strauss à l’Opéra de Nantes et de Rennes, Werther de Massenet et Carmen de Bizet à l’Opéra de Metz, Le Turc en Italie de Rossini et Les Noces de Figaro de Mozart à Metz et Rennes, Cosi Fan Tutte de Mozart à Metz et Besançon, C’est la faute à Werther, création de Patrice Fouillaud à la Ferme du Buisson, Nouvelles Histoires sacrées, oratorios de Claudio Ambrosini, André Bon, et Giacomo Carissimi à Caen, Rodelinda de Haendel à Halle.
Lors de la saison 1996-97, il faisait, avec l’ARCAL, une première incursion dans le répertoire baroque français avec Castor et Pollux de Rameau (direction musicale de J. C. Frisch). La saison suivante à l’Opéra de Metz, il a terminé une trilogie Mozart-da Ponte avec Don Giovanni, et a mis en scène pour l’ARCAL L’Orfeo de Monteverdi. En 1999, il a mis en scène, toujours pour l’Arcal Agrippine d’après Haendel et en 2000 Raphaël, reviens ! un opéra pour tout public de Bernard Cavanna. Invité par la Fenice à Venise en septembre 2000, il met en scène l’Anacréon de Cherubini.
En 2001-2002, ses mises en scène de Vivaldi, La Verità in cimento et de Stravinsky, Le Rake’s Progress ont fait merveille, tout comme Opérette de Witold Gombrowicz, audacieuse proposition.
Amoureux des petites formes à la frontière du théâtre et de la musique, il réalise à partir de Cocteau et Darius Milhaud Les Malheurs d'Orphée et Le Pauvre Matelot, imagine un petit bijou musical et théâtral pouvant aller dans les cafés et les lieux insolites, Wolfgang Caro mio ! ou encore un travail léger autour de Verlaine.
En 2003, le CDN de Sartrouville lui passe commande de trois petites formes présentées dans le cadre du festival Odyssées 78 Un Obus dans le cœur (texte de Wajdi Mouawad), Mots de passe (texte de Mohamed Kacimi) et Zaïna (texte de Lucette Salibur).
Christian Gangneron cultive son jardin lyrique avec l’amour de l’artisan et la précision de l’orfèvre. Refusant l’esthétisme académique d’une certaine tradition de l’opéra, il aime, dans ses mises en scène, confronter la nudité d’un plateau avec l’image vidéo et la photographie, sans pour autant en faire un système. Ce qui le passionne, c’est la résolution de l’équation : texte - musique - jeu - espace, dans leur rapport au lieu et aux interprètes. C’est en cela qu’il aime croiser les disciplines artistiques.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Théâtre du Châtelet, Paris
Théâtre de l'Est Parisien, Paris
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Théâtre Silvia Monfort, Paris
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Théâtre Silvia Monfort, Paris
Théâtre Silvia Monfort, Paris